L’été dernier, j’avais voulu écrire un truc sur Crash Bandicoot, mais c’était tellement creux et vide que j’ai pas réussi.

- Mortal, pas nostalgique

Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !

Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal







Donkey Kong Jungle Beat – Premières impressions (NGC)

Analyse de Donkey Kong Jungle Beat – Premières impressions

Namco est le responsable de l’apparition des jeux musicaux sur GameCube. Avec Donkey Konga, ils ont aussi lancé le Konga, un accessoire à brancher sur GameCube, en coopération avec Nintendo. Donkey Kong : Jungle Beat est l’œuvre du tout nouveau studio interne à Nintendo et basé à Tokyo, dont la création a été annoncée lors de l’E3 2003. Ces petits nouveaux, aidés de l’équipe des créateurs de Super Mario Sunshine, reprennent donc le principe des kongas pour nous offrir cette fois-ci un jeu de… plate-forme ! En direct d’un petit salon privé de Nintendo, nous avons pu tester la version bêta présente à l’E3 2004.

Présentation

Une présentation interactive ! Après avoir choisi le niveau proposé, nous nous retrouvons face à un imposant feuillage. Quelques coups dans les mains, la lumière apparaît, les feuillages s’écartent, et l’on se retrouve au contrôle de Donkey Kong. Ainsi, à force de jouer de manière classique aux jeux vidéo avec une manette, on se retrouve forcément un peu déstabilisé en utilisant les Kongas. Cette intro permet donc d’effectuer quelques mouvements afin de se mettre dans le bain, jusqu’à se retrouver à l’écran titre.

Graphismes

C’est loin d’être important dans ce genre de jeu. Les graphismes sont donc corrects mais sans plus, avec néanmoins des effets sympathiques. On ne demande rien d’autre, c’est parfaitement convenable.

Audio

Dans l’ambiance qui régnait, avec le son de Donkey Konga juste à côté, les rires de ceux qui jouaient à Four Swords Adventures juste derrière, et les hurlements de Resident Evil 4 pas loin, c’était difficile d’entendre quelque chose. Sans oublier que ces sagouins de chez Nintendo ont eu la bonne idée de clouer les Kongas sur un socle, de telle manière que le microphone était ainsi couvert d’une plaque métallique. Résultat, il fallait se déchirer les mains à chaque fois que l’on avait besoin de taper dans les mains… Bref, impossible d’émettre un jugement pour l’instant.

Maniabilité

Voici ce qui représente le point le plus important du jeu. Tapoter sur le konga gauche permet d’aller à gauche, tapoter sur le konga droit permet d’aller à droite : tout est logique jusque là. Tapez sur les deux kongas en même temps, et notre DK effectuera un saut, qui pourra bien sûr être dirigé à l’aide d’un des deux kongas. Enfin, tapez dans les mains et DK sortira, avec violence, les poings, ce qui permettra évidemment de tabasser un adversaire, rentrer en mode combat pour les grosses bêtes, ou encore obtenir les bananes qui traînent à proximité. Voilà pour les bases. Bien entendu, cela ira bien plus loin, DK pourra effectuer des retournés acrobatiques spectaculaires en combinant les manipulations, mais également rebondir sur les murs, s’accrocher aux lianes, se faire projeter par des singes…


La version bêta proposait deux niveaux jouables. Le premier nous place dans la jungle. Le début offre quelques phases de plate-forme classiques mais très efficaces, permettant de s’habituer et d’apprendre à maîtriser les Kongas. Les choses changent un peu plus loin, notamment à cause d’un adversaire coriace qui souffle puissamment dans votre direction. Pour contrer l’attaque, vous devrez marteler avec acharnement votre konga, pour pouvoir progresser tant bien que mal vers l’ennemi. Puis, à hauteur convenable, taper dans les mains pour déstabiliser l’adversaire et le frapper proprement. Seulement, si vous manquez votre coup, vous vous retrouverez projeté en arrière, et devrez alors tout refaire !


Par la suite, tout se complique : par exemple, des tiges projettent DK en l’air. Régulièrement, on trouve des singes nichés ici et là, dans les airs, qui vous attraperont et vous projetteront si vous tapez dans les mains. Des oiseaux dans le même genre sont au programme : tapez sur le konga de gauche, l’oiseau ira vers le haut à gauche, tapez à droite, il ira en haut à droite, le but étant d’éviter le moindre choc, ce qui serait fatal au pauvre oiseau.

Le second niveau nous envoie dans un monde enneigé qui mettra à rude épreuve vos mains. En effet, DK se retrouve cette fois-ci sur le dos d’un énorme taureau, cerné par plusieurs dangers qui vous feront criser ! Imaginez-vous donc poursuivi par une gigantesque avalanche, gagnant un peu plus de terrain à chaque seconde. Vous n’avez certes rien d’autre à faire que de taper sur votre konga de droite, mais vous devez le faire extrêmement rapidement, avec à l’esprit l’idée que si vous ratez votre coup, c’en est fini de vous ! Vous pouvez être aussi, dans le même ordre d’idée, poursuivi par un gigantesque monstre. Seulement là, il vous faut également éviter un énorme rocher placé juste devant vous, qui roule tout doucement. En bref, vous devez avancer rapidement pour éviter de servir de déjeuner, mais pas trop non plus afin d’éviter de vous cogner au rocher devant vous. Et croyez-moi, l’espace entre les deux est plus que limité !


A la fin de ce niveau se joue la première rencontre face à un boss. Celui présent sur la démo était tout simplement un singe ressemblant pas mal à notre ami Donkey, mais à l’allure bien plus sombre. Changement de décor, changement de commandes : le singe adverse s’apprête à vous asséner un coup ? Tapez rapidement dans les mains pour que DK recule et évite ainsi le dit coup. C’est le moment parfait pour tabasser l’adversaire : alterner avec fureur vos frappes sur les deux kongas pour rouer de coups l’adversaire ! L’action est tellement énorme que c’en devient bien plus défoulant que n’importe quel jeu de boxe, d’autant que les mouvements physiques sont bien présents !

Durée de vie

Voici quelque chose qu’il est impossible de détailler avec une version bêta. Mais les espoirs sont très hauts : le jeu a encore de nombreuses semaines de développement devant lui, et fait partie de ces titres très simples à programmer. Les développeurs devraient donc avoir parfaitement le temps de nous offrir un jeu plus que long. De plus, le mode "Deux joueurs", annoncé mais pas encore présenté, pourrait sans doute rallonger de manière intéressante la durée de vie. Notons aussi que malgré les ragots, DK Jungle Beat n’est en rien gonflant, à la manière d’un Donkey Konga ou de n’importe quel jeu musical, revenir dessus constitue un véritable plaisir, même après avoir longuement joué au titre. C’est tout du moins ce que j’ai ressenti.

En bref…

Tout simplement génial, Donkey Kong Jungle Beat possède toutes les atouts pour devenir un excellent titre : un gameplay au mieux de sa forme, pour des kongas parfaitement exploités. Le jeu est accessible à n’importe qui, vous pourrez ainsi faire jouer les plus réticents aux jeux vidéo que les manettes rebutent d’habitude. Avec un Wario Ware, un Donkey Konga, un Donkey Kong Jungle Beat, et sans doute un Mario Party 6 compatible avec une caméra, vous aurez bientôt tout le matériel nécessaire pour organiser des soirées grandioses avec n’importe quelle personne normalement incompatible avec les jeux vidéos. Et dire qu’après, il y en a encore qui se demandent ce qu’est la "Nintendo Difference"…

Les plus

+ Le concept délirant + La jouabilité parfaite + Les niveaux grandioses + Le Gameplay d’exception

Les moins

– RAS

La note

9/10


Par The_lascar
Le 30 juin 2004 | Catégories : Analyses

Moi j'aime pas les citations ! :grognon:
Voir les articles de The_lascar

A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés

Vite vu : Mother Russia Bleeds (NS)
Le 18 mars 2024, par Mortal

Dojo Hebdo 572 : du 11 au 17 mars 2024
Le 17 mars 2024, par Gueseuch


Dojo Hebdo 571 : du 4 au 10 mars 2024
Le 10 mars 2024, par Gueseuch



Dojo Hebdo 569 : du 19 au 25 février 2024
Le 25 février 2024, par Gueseuch

Vite vu : Crysis 2 & 3 Remastered (NS)
Le 22 février 2024, par Mortal

Dojo Hebdo 568 : du 12 au 18 février 2024
Le 18 février 2024, par Gueseuch



Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !

Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal