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Les Archives de Cranky – Donkey Kong Country 2 : Diddy’s Kong-Quest

La version Super NES de Donkey Kong Country 2 a été jouée sur une vraie Super Nintendo avec une vraie cartouche.
La version GBA de Donkey Kong Country 2 a été jouée via émulateur.

« Et c’est r’parti, mon kiki ! Mes exploits sont tellement prodigieux que les jean-foutres de ce site sont obligés de se mettre à plusieurs pour narrer mes extraordinaires prouesses… Niark ! Et devinez quoi ? K. Rool est de retour ! Quelle surprise, ce gros bourrin de Donkey ne l’a pas cogné assez fort, on dirait… Et v’là-t’y pas qu’en plus de taper comme une figue molle, ce bon à rien s’est fait kidnapper ! Du coup, Diddy et sa copine Dixie doivent aller le libérer, si c’est pas original comme scénar… Kojima n’a qu’à bien se tenir ! »

Donkey Kong Country 2 (SNES)

C’était pas ma guerre !

Premièrement, je tiens à préciser que j’ai fait une très très grosse connerie. Je me suis dit, « ouais, t’es un vrai bonhomme, avec du poil et tout, tu vas le faire sur SNES ce putain de jeu et ça va pas traîner ! ».

Nouveaux mouvements disponibles : s’accrocher à des crochets et planner (avec Dixie)

Que nenni. C’est dur. C’est très très très dur. On l’avait déjà dit dans le premier article, ce sont des jeux ancrés dans leur époque. Mais, contrairement au premier épisode qui avait été joué en émulation, donc avec quelques facilités, là, c’est à sec. Et ça fait très mal. Non seulement, DKC2 ne fait pas dans la dentelle, comme son prédécesseur, mais il empire la situation : on ne peut sauvegarder gratuitement qu’une seule fois par monde. Si l’on veut des sauvegardes supplémentaires, il faut impérativement payer avec des pièces-bananes que l’on trouve dans les niveaux. Donc non seulement on peut se taper des série de 5 ou 6 niveaux sans sauvegarde, y compris avec un boss au milieu, mais en plus une fois qu’on a trouvé une sauvegarde, il faut impérativement avoir de quoi payer pour continuer sa progression sereinement. Pis, les pièces en question, tout comme les vies et les bananes, disparaissent si l’on éteint la console.

Je vous laisse donc imaginer l’état de nerf dans lequel on peut se retrouver dans les derniers mondes et l’extrême excitation mêlée d’adrénaline qui résulte du fait d’enfin débloquer cette putain de sauvegarde !

On prend les mêmes et on recommence

Sur le déroulé du jeu lui-même, DKC2 suit directement les pas de DKC, on ne change pas une équipe qui gagne. Il faut néanmoins noter que la world map est, cette fois-ci, un peu mieux exploitée que dans le tout premier : si l’on peut effectivement compléter tous les niveaux de manière linéaire, certains raccourcis existent. C’est encore une fois très limité, ce sera bien mieux dans le suivant, mais c’est un progrès.

Les niveaux ont toujours un checkpoint au milieu, matérialisé par un tonneau étoilé, 4 lettres formant le mot Kong et permettant de gagner une vie, mais apparait cette fois-ci un bonus de fin de niveau : hisser le drapeau pour gagner une vie, une pièce-banane ou un régime de bananes (plus facile à dire qu’à faire dans certains niveaux !). C’est d’ailleurs l’une des principales nouveautés du jeu : il commence à y avoir pas mal de collectibles.

Les pièces-bananes servent de monnaie d’échange avec les Kong répartis sur la carte pour sauvegarder (comme on l’a dit précédemment), récupérer des indices ou participer à des mini-jeux et des quizz permettant de gagner des vies.

Les pièces DK sont les items les plus compliqués à récupérer du jeu. C’est une énorme pièce estampillée DK qui est généralement bien mise en évidence mais extrêmement difficile à récupérer car il faut remplir certaines conditions assez drastiques. Méfiez-vous, c’est en réalité un Korogu : ça ne sert à rien de récupérer les 40, à part pour empêcher Cranky Kong de vous narguer à la fin du jeu !

Le jeu part du principe que vous êtes un vétéran de la plateforme pour proposer des niveaux bien plus acrobatiques et ardus.

Enfin, les pièces Kremling, 75 au total, se récupèrent dans les zones cachées et sur les boss. Elles permettent de débloquer un des 5 niveaux du monde bonus, qui, comme vous pouvez l’imaginer, est particulièrement difficile.

Avec tout ça, si le 101% n’était pas particulièrement évident à obtenir sur DKC, je vous laisse imaginer que sur DKC2, c’est une bonne galère. Je précise que votre serviteur n’a même pas essayé tellement la tâche paraît insurmontable, dans un délai raisonnable.

🙈

Point de vue purement maniabilité, LA grosse nouveauté est bien entendu l’arrivée de Dixie Kong. On a toujours deux singes à disposition dans ce second épisode, et un principe de fonctionnement identique pour les vies, mais cette fois-ci les deux singes sont bien plus proches en terme d’agilité, de gabarit et de capacité de saut. Ça permet aux développeurs de proposer des niveaux bien plus adaptés aux personnages et notamment beaucoup de niveaux verticaux, beaucoup plus de sauts et d’enchaînement de sauts, beaucoup plus de grimpette, etc.

En fait, il n’y a que 2 différenciants entre eux : Diddy Kong grimpe bien plus vite aux cordages et Dixie Kong peut planer en tournoyant sur elle-même. Et ce dernier mouvement va radicalement changer la façon d’aborder ce DKC2. Quand un personnage peut d’un coup se mettre à planer au dessus des précipices, des ennemis, des plateformes, des passages difficiles, ça change complètement la physionomie du jeu. Une fois qu’on s’est fait à ce vol plané, ça devient presque un challenge de revenir à Diddy.

Il y a beaucoup de niveaux vachement plus verticaux qu’avant !

Notons aussi qu’il y a quelques niveaux plus originaux où l’on incarne les compagnons animaux de Dixie et Diddy. Si dans le premier, c’était cantonné à des niveaux bonus ou simplement pour aider à franchir certains passages, ils ont ici droit à des niveaux dédiés complets. Un changement de rythme et de gameplay qui permet de varier encore un peu plus les plaisirs.

Les boss, qui étaient vraiment un point faible du tout premier jeu, sont ici bien mieux pensés. Plus du tout de recyclage, mais des mécanismes mieux pensés, des boss en plusieurs phases, c’est un gros mieux sur tout la ligne. Attention, on est encore loin d’un boss design brillant, mais au moins il est très correct, parfois même plutôt bon.

Darky Kong Country 2 : Diddy’s Edgelord Quest

La direction artistique de DKC2 est étonnamment sombre par rapport à son prédécesseur et son successeur. L’Île Crocodile de K. Rool regorge de niveaux lugubres se déroulant dans les cales du galion des Kremlings, dans des marais glauques (et un tout petit peu hantés… ! ), des trains fantômes, des donjons obscurs… Tous les environnements sont pollués, inquiétants et moroses. Si la plupart des ennemis sont costumés en pirates, d’autres sont des fantômes, apparitions, et l’un d’entre eux est carrément une moitié de squelette spectral ! Le second boss est une épée arborant un crâne et possédant une volonté propre, que l’on combat au bord d’un lac de magma. Certes, on est pas au degré d’un Majora’s Mask par rapport à Ocarina of Time (qui n’était déjà pas toujours jojo), mais Donkey Kong Country 2 n’a clairement pas la même atmosphère bon enfant qui règne sur la trilogie SNES. Et cela se ressent jusque dans sa bande-son.

Cette fois David Wise s’occupe seul de l’intégralité des compositions, et encore une fois, quel bijou ! Parmi les morceaux les plus mémorables de DKC2, il y a Stickerbrush Symphony, LA musique emblématique de cet épisode, l’inquiétant Lockjaw’s Saga qui remplace Aquatic Ambiance, l’enjoué Jib Jig accompagne les niveaux du galion de K. Rool, l’éthéré In a Snow-Bound Land les quelques niveaux enneigés du jeu… L’ensemble de la bande-son de DKC2 est très éclectique, passant de morceaux maussades à du disco, du hip-hop ou du jazz big band, tout en proposant des compositions plus légères ou atmosphériques.

Le fameux Stickerbrush Symphony, qui nous servira de mètre étalon de la conversion sonore :

Et un morceau typiquement « David Wise », mélangeant percussions atmosphériques et sons d’environnements naturels, Primal Rave :

Donkey Kong Country 2, version GameBoy Advance

Sortie en 2004, soit à peine un an après le portage GBA du premier jeu de la trilogie, cette version de Donkey Kong Country 2 est du même tonneau que celle de Donkey Kong Country. On a donc droit ici à la même bouillie de pixels en guise de graphismes, avec des couleurs vives typiques de la console et de son manque de luminosité sur les premiers modèles. Ça reste globalement correct, mais on est loin, très loin des plus beaux jeux de la GBA, comme Drill Dozer, les Mega Man Zero, Sword of Mana ou encore Tales of Phantasia, pour citer un autre portage. Face au pixel art fin de ces derniers, les sprites de DKC2 paraissent baveux et bien ternes, malgré leurs couleurs criardes.

Les graphismes de DKC2 sur GBA

C'est quand même plus beau, là, non ?

Sword of Mana. C’est quand même un poil plus beau, non ?

La conversion sonore, quant à elle… est correcte dans l’ensemble. Lockjaw Saga passe bien, Forest Interlude beaucoup moins, Stickerbush Symphony est un massacre. Globalement les mélodies sont relativement préservées, mais on est forcément pas au même niveau de qualité sonore de la Super NES. Mais, encore une fois, la qualité sonore est un défaut présent dans la majorité de la ludothèque de la GameBoy Advance. Un autre point notable et un poil perturbant quand on a connu la version originale avant ce portage : les effets sonores d’origine sont quasiment tous remplacés par d’autres provenant de Diddy Kong Racing et Donkey Kong 64. Et je vous assure qu’entendre Dixie utiliser le doublage de sa sœur Tiny de DK64 est légèrement déstabilisant (y’a peut-être une blague méta un peu bizarre dans cette histoire).

Pour vous donner une idée de la qualité de la conversion sonore, reprenons notre mètre étalon :

 

Au rayon des nouveautés, on peut sauvegarder partout sur la carte du monde ! Et nom d’une banane d’or, merci, car DKC2 est de loin le plus difficile de la trilogie Country originale (c’est comme Star Wars, mais avec des babouins). Les pièces que l’on récupère dans le jeu perdent donc en utilité, car elles ne servent en majorité qu’à acheter des indices sur les niveaux bonus/médailles DK/photos qui font leur retour dans ce portage. En parlant de carte du monde, on peut maintenant y voyager librement grâce au gyrocoptère de Funky ! Donc vous pouvez accéder à l’intégralité des niveaux et mondes terminés à partir du menu pause. Funky ne proposant plus ce service, son échoppe permet désormais de gagner des médailles DK en effectuant un mini-jeu insipide.

À propos de médailles DK, il y en a 28 de plus dans cette version ! Chouette… Et maintenant, il y a des plumes à choper pour améliorer les compétences d’Expresso l’autruche dans un mini-jeu OSEF. Vous l’aurez compris, la plupart des ajouts de cette version ne sont pas foufous dans l’ensemble, si on excepte la nouveauté un peu excitante : un nouveau boss dans le castel de K. Rool ! Enfin, si c’est votre came, il y a un mode speedrun accessible dès le menu principal (et plusieurs mini-jeux sans intérêt).

Laissez-moi vous présenter... Kerosen !

Laissez-moi vous présenter… Kerosen !

Konglusage

DKC1 est un grand classique de la Super Nintendo et c’est un bon jeu, à n’en pas douter. Mais DKC2 lui est supérieur sur pratiquement tous les points : le gameplay est bien mieux calibré, les graphismes sont bien plus travaillés et mieux intégrés, les musiques sont absolument au sommet.

DKC2 devient ainsi l’un des tous meilleurs jeux de la plateforme, et probablement l’un des meilleurs jeux de Rare. Son seul vrai défaut aujourd’hui est sa difficulté un peu absurde et ce système de sauvegarde sorti tout droit du trou du cul de King K. Rool. Sauf qu’aujourd’hui, vous pouvez facilement contourner tout cela avec la version Nintendo Switch Online, en profitant des sauvegardes illimitées. J’aurais tendance cependant à vous dissuader de les utiliser dans les niveaux. Si vous le faites, vous allez rater une partie du sel du jeu, ce serait vraiment dommage.

Alors sans hésiter : faites tournoyer votre queue de cheval pour aller chercher le bonus de fin !

Quant à la version GBA, elle est beaucoup plus oubliable que son homologue portage de DKC1. À réserver aux collectionneurs uniquement…


Par Jean-Fulgence
Le 27 novembre 2025 | Catégories : Editos

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Jean-Fulgence n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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