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Prince of Persia : The Sands of Time (NGC)
Analyse de Prince of Persia : The Sands of Time
Après avoir réussi à sérieusement s’imposer face à Metal Gear Solid dans le monde des jeux d’infiltration avec Splinter Cell, le studio d’UbiSoft Montréal, au Québec, se lance dans la résurrection du jeu mythique sorti à l’époque de la NES. Ce premier Prince of Persia, créé par un seul et unique homme (tout de même aidé de sa famille), en 4 ans, Jordan Mechner, qui revient intégrer l’équipe d’UbiSoft. Récemment passé à 30 euros, repassons en crible le hit de la fin de l’année dernière, en attendant sa suite qui s’annonce grandiose.
Simple et efficace, on se retrouvera avec un Prince qui ira conter l’histoire à une personne. Son histoire étant celle que l’on jouera. D’ailleurs ce principe vous suit tout au long de l’aventure. Par exemple, si l’on meurt, on entendra la voie du prince nous expliquer que cette mort n’est jamais arrivée, et qu’il faut réessayer. Si vous sauvegardez, il dira alors "D’accord, je reprendrai mon histoire à ce point". Ou encore, si vous faites pause vous l’entendrez demander "Je continue ?"…
Les développeurs ont piqué à l’équipe d’UbiSoft Montpellier le moteur graphique de Beyond Good & Evil. Le résultat est là : les décors sont variés et très bien détaillés. Néanmoins, côté perso, c’est autre chose, avec plusieurs bogues de collision. Dans l’ensemble, la qualité graphique est au rendez-vous, et même si on aurait apprécié avoir des persos un peu plus réussis, on se retrouve avec un jeu agréable à l’oeil, sans le moindre excès.
Le rythme des musiques met très bien dans l’ambiance, particulièrement à certains passages de combats, vraiment remarquables dans ce sens. Mais en général aucun thème ne restera vraiment inoubliable. En ce qui concerne les voix, tout est parfaitement traduit en français (tout de même logique pour un jeu fait dans une région francophone) On entendra d’ailleurs régulièrement quelques discussions. Lorsque Farah, la princesse qui accompagne parfois notre héros, sera présente, elle entamera régulièrement des discussions qui vous indiqueront souvent la marche à suivre. Il arrivera même que le Prince se mette à parler tout seul, généralement pour se poser des questions quant à ses relations avec la princesse…
Point essentiel du titre. Les bases de la maniabilité se résument à ceci : A pour faire une roulade, sauter si on ne bouge pas le stick ; B pour donner un coup d’épée, X pour utiliser la dague du temps, Y pour ranger les armes ; L pour utiliser les capacités en rapport avec le temps, et enfin R, formidable fonction jouissive, qui permet de marcher sur les murs. Si cette dernière capacité peut, au premier abord, effrayer, on se retrouvera finalement à utiliser plus que souvent, et avec parfaite aisance, cette possibilité.
Très moyenne. A l’instar de Beyond Good & Evil, Prince of Persia The Sands of Time se retrouve avec une durée de vie très limitée. Il m’aura fallu à peu prés 9 heures pour terminer le jeu. Mais le jeu est grand, grand par son univers. De nombreuses salles, on reste rarement bloqué, et on bouge constamment, ce qui rattrape le tout. Et puis après, à 30 euros, 9h de jeu pour un gameplay réussi, c’est plus que raisonnable.
La liste des plus/moins le montre bien, ce jeu possède tout de même pas mal de défauts. Mais possède un excellent gameplay, inédit. A 30 euros on ne trouve plus d’excuses, ce jeu reste une expérience à ne pas louper. L’equipe d’Ubi Soft Montréal montre une fois de plus son talent, en réussissant l’exploit de relancer cette saga culte avec brio, tout en gardant ce qui a fait le succès des premiers épisodes : importance et interactivité avec les décors, tout en en agrémentant le gameplay de quelques combats à l’arme blanche. Et pour couronner le tout, une excellente exploitation de la maîtrise du temps.
+ Excellent gameplay
+ Résurrection réussie
+ Les nombreuses acrobaties
+ La facilité de les effectuer
+ La maîtrise du temps
+ Pas cher
+ Ca rox
– Durée de vie courte
– Quelques bogues de collision
– Peut-être trop linéaire
– Trop d’adversaires dans les combats
– Pas assez de boss
Par The_lascar
Le 14 juillet 2004 | Catégories : Analyses
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