[Revo ?] Square-Enix passe au multi ?

C’est la fête \o/

Le président de Square-Enix, Yôichi Wada a officiellement évoqué au magazine en ligne Mainichi Interactive le fait que la société réfléchisse à la possibilité de sortir des Dragon Quest et Final Fantasy sur plusieurs consoles. Si cette idée venait à se concrétiser, il s’agirait d’une première, Square-Enix ayant toujours eu l’habitude de réserver ses jeux pour une unique console, à savoir la machine leader (que ce soir pour la Nes et la Snes ou pour la Play et la PS2). Le cas de Final Fantasy Cristal Chronicles étant à part, résultant – a ce que dit la rumeur – d’un contrat entre Square-Enix et Nintendo, ce dernier exigeant que la société reine des RPG fasse un jeu sur GameCube pour avoir l’autorisation d’œuvrer sur Game Boy Advance.

Seulement, notamment face à la montée incessante des coûts de développement, il devient nécessaire de prendre des mesures. Car comme le précisait il y a quelque temps le PDG de Koei, "multiplier les coûts par 10 ne va pas multiplier les profits par 10". Alors il s’agit de prendre des mesures et on se retrouve obligé à prendre exemple sur l’actuel leader mondial, à savoir Electronic Arts, qui édite dans les 80 % de jeux multi-supports (le prochain Need for Speed, par exemple, sortira sur pas moins de 7 consoles, 8 si on ajoute la version PC). Actuellement, une suite de FFCC est déjà annoncée sur Revolution, totalement on-line. Et un portage de Final Fantasy XI, déjà disponible sur PS2 et PC, est prévu pour la X-Box 360. Mais jusque là ces choix apparaissaient comme étant en rapport aux capacités en ligne des ces deux machines, Microsoft, et désormais Nintendo faisant du on-line un atout primordial à leurs consoles, face à Sony qui parle plus de station multimédia et de haute définition que de véritable évolution vidéoludique pour sa PS3.

Et en ne faisant ne serait-ce qu’évoquer la possibilité de sortir les prochains Dragon Quest IX et Final Fantasy XIII pas seulement sur PS3, Square-Enix offre un met de choix à la concurrence et assène un sacré coup dur à Sony. Jusque là, l’exclusivité de ces deux sagas assurait à Sony une supériorité incontestable sur le marché japonais.