L’été dernier, j’avais voulu écrire un truc sur Crash Bandicoot, mais c’était tellement creux et vide que j’ai pas réussi.
- Mortal, pas nostalgique
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Des jeux de merde joués par des connards en direct !
E3 : Les Jeux DS
Wario Ware Touched !, Yoshi Touch & Go, Pac-Pix, Project Rub… Les préliminaires furent jouissifs et particulièrement originaux. Mais la complexité du fond est réclamée et voici venir l’artillerie lourde. On sort pour le coup quelque peu du novateur à tout prix et des jeux très tactiles, bien que le genre reste représenté par de grosses pointures (Nintendogs, Trauma Center…) et on découvre des jeux plus classiques, mais tellement prometteurs. Nouveau Mario Bros., on-line Nintendo, Animal Crossing sur portable… y a pas à dire, ça va chier !
New. Super Mario Bros.
Grand retour du plombier moustachu et de son frère dans un épisode de plate-forme inédit en 2D, chose qu’on n’avait pas vu depuis environ 10 ans. Et pour un tel come-back, Nintendo se doit de faire les choses en grand. Les personnages abordent un rendu 3D donnant ainsi une réelle impression de modernité malgré les déplacements en 2D, et de nouveaux pouvoirs apparaissent, comme cette possibilité de faire grandir son personnage d’une taille exceptionnelle, défonçant ainsi le moindre ennemis avec une simplicité extrême, d’autant que ce pouvoirs confère également à Mario – ou Luigi – la possibilité de boxer un peu ses adversaires, comme dans Super Mario 64. Il faudra tout de même garder prudence, car cet atout ne se limite pas à nos deux héros, puisque les nombreux monstres pourront également devenir gigantesques. Mais dans l’ensemble, le titre tourne beaucoup autour du multijoueur, puisqu’il sera cette fois-ci possible de jouer à deux, l’un contrôlant Mario, l’autre Luigi, dans une course où le premier à finir le stage aura gagné la partie. Mario oblige, les niveaux permettront moult bonus afin de placer des bâtons dans les roues de son adversaire, à coup d’Eclair à la Mario Kart, ou de switch ramenant son compagnon au début du niveau. Si l’on peut difficilement imaginer beaucoup de nouveautés dans le level design, tant le filon a été exploité au cours de la Nes, la Game Boy, et la Super Nes, on peut compter sur ce mode Vs. pour apporter un peu de fraîcheur dans cette saga si renommée.
On aurait pu l’appeler Best of Mario Kart, ou Mario Kart online… Car si cet épisode DS ne risque pas de chambouler la série en matière de gameplay, ni de se consacrer sur un large panel de nouveautés en matière de level design, il risque bien d’amener le genre à son paroxysme, sorte de concentré des meilleurs ingrédients des épisodes précédents, avec un mode multijoueur proche de la perfection. Puisqu’en plus de ses quelques nouveaux circuits dont nous ne connaissons pas encore le nombre, ce Mario Kart a fait une petite sélection des meilleurs circuits de Super Mario Kart, Mario Kart 64, Mario Kart Super Circuit, ou encore Mario Kart Double Dash. Tous les épisodes de la saga en fait. On aura ainsi remarqué une remise à jour du tracé campagnard de la version 64, Moo Moo, ou encore le premier Mario Circuit de la monture Super Nes, sans oublier le tracé avec vu sur le château de la princesse Peach, hérité de l’opus GBA. Côté conduite, les premières impressions assurent un gameplay retournant aux sources, oubliant les déboires de Double Dash, plus inspiré de Mario Kart 64. Mais dans l’ensemble, c’est du point de vu wi-fi que le jeu promet : possibilité de jouer jusqu’à 8 avec une seule cartouche, et ceci avec un mode multijoueur totalement complet et non plus limité comme sur GBA, cela en fait déjà le Mario Kart en multijoueur le plus accessible qu’il soit. Mais cela va plus loin, puisque ce Mario Kart sera un des premiers jeux on-line sur DS, avec un contenu en ligne complet mais gratuit, bien qu’apparemment, ce mode on-line se limitera à des parties à 4 joueurs et ne pourra atteindre les 8 joueurs, ce qui reste possible en réseau local sans-fil.
Surprise du show (raté, avec la publication du line-up Nintendo par la presse US), voici la suite d’une des rares bonnes et surtout inédites prestations de Nintendo sur GBA. Toujours développé par la talentueuse équipe de chez Alpha Dream qui nous avait offert un RPG original et plutôt drôle, ce Mario & Luigi 2 fait introduire Baby Mario et Baby Luigi qui viendront combattre auprès de leurs grands frères (ou parents ? On ne sait plus trop là…). Au-delà de cette première nouveauté qui introduira forcément pas mal de potentiel frais dans le level design et les combats, le second écran permet l’affichage d’une carte, pas indispensable mais toujours bonne à prendre. Aucun écho du côté du tactile, mais on espère le voir bien exploité pour les combats, qui introduisaient une interactivité efficace avec le joueur, rendant ces combats particulièrement actifs.
Déjà très connu de par sa démo jouable fournie avec la console, Metroid Prime Hunters s’annonce de plus en plus proche de sa sortie, et décidément tourné vers le multijoueur. Multijoueur où, en plus de Samus, on pourra rentrer dans la peau de quelques ennemis de la belle, que sont Kanden, Noxus ou encore Spire, pour des affrontements qui promettent. Face au morphing-ball de Samus, ces adversaires auront bien sûr leur propres pouvoirs spéciaux. Toujours aucune info concernant le mode solo dont on attend peu de la part de NST, ce Metroid Prime, sans le talent de Retro Studios, s’approchant désormais bien plus du classique FPS que du jeu d’aventure à la première personne. C’est surtout vers ces parties en multi et cet aspect "chasse" évoqué par le titre (Hunter en anglais signifie chasseur) que l’on attend et dont le jeu devra de toute manière s’impliquer pour pouvoir assurer sa particularité et donc son intérêt. On attend toujours la confirmation d’une compatibilité on-line, dont le silence à ce sujet fait plutôt peur…
Sans mode on-line, ce nouvel Advance Wars risque tout de même de nous faire plaisir en apportant son lot de nouveautés alléchantes. Bénéficiant d’un confort accru grâce au tactile, le jeu permettra entre autre de découvrir un mode RTS (combat en temps réel) dont un extrait a d’ailleurs été rapidement aperçu durant le trailer de l’E3, tandis que d’autres modes permettront surtout un principe d’alliance de deux colonels, offrant notamment un combo de pouvoirs spéciaux souvent dévastateurs pour l’adversaire. Enfin, outre quelques nouvelles unités, on devrait aussi compter sur le double écran pour assurer un peu de fraîcheur. Confort stratégique accru par un affichage complet des unités ou d’autres informations, mais surtout une séparation entre la carte terrestre, apparaissant sur l’écran du bas, et la carte aérienne, apparaissant sur l’écran du haut, ce qui pourrait à priori permettre quelques limitations pour les unités aériennes, autrefois "trop" libres. Vous noterez par ailleurs que cette possibilité de cartes différentes sur chacun des écrans est possible aussi pour deux cartes terrestres.
Adaptation portable du phénomène GameCube, cet Animal Crossing, à l’image de Mario Kart DS, risque bien de s’approcher de la perfection du genre. Graphiquement très efficace bien qu’extrêmement enfantin, Animal Crossing to Go sera largement plus accessible dans son concept grâce à la portabilité, bien plus confortable grâce au tactile (notamment pour la communication) et s’annonce surtout quelque peu révolutionnaire dans la série, avec un mode on-line confirmé, qui risque de faire un tas d’heureux. On parle même d’une plutôt prometteuse compatibilité Revolution. On a plus qu’à espérer que le temps d’adaptation pour la version européenne ne soit pas aussi long que pour Animal Crossing GameCube…
En l’absence de l’univers charismatique de la bande à Mario, ce tout nouveau jeu Nintendo est passé totalement inaperçu au cours de l’E3. Très peu attendu des fans de la firme, cela montre en tout cas à quel point utiliser la franchise Mario reste nécessaire si Nintendo veut espérer vendre des jeux de sport… Ce titre rappelle d’ailleurs pas mal Legend of Golfer sur GameCube, certainement l’un des plus gros bides de l’histoire de Big N, avec moins de 1000 unités vendus au Japon. En fait, il ne nous étonnerait pas que malgré cet échec le développeur soit le même, Seta. Si ce titre est bien parti pour n’être apprécié que par les fans du genre, on peut toutefois compter sur les possibilités DS afin de rendre ce jeu un peu plus excitant, en premier lieu grâce à la possibilité de simuler le swing avec le stylet, sur l’écran du bas. Sympathique et sans doute génial si le contenu suit.
Voilà un jeu qui enchaîne les succès. Après un impressionnant 40/40 décerné par Famitsu et plus de 300 000 exemplaires écoulés en moins de 3 semaines au Japon, Nintendogs et non Puppy Times, puisqu’il semble que Nintendo soit heureusement revenu sur sa décision de changer le nom pour l’occident, peut se vanter d’être un des mini phénomènes de l’E3, étant l’un des jeux aux files d’attentes les plus longues pour pouvoir le tester. Loin d’être une bête adaptation de l’ancienne mode du tamagotchi, ce simulateur de chien bénéficie de l’attirail DS pour proposer une interactivité exceptionnelle au genre, entre caresser ou laver son chien au stylet, l’appeler ou lui donner des ordre au micro, ou encore le promener en le tenant en laisse. Le titre peut paraître totalement sans intérêt mais regorge de ces nombreuses options pour le moins ridicule qui en font une œuvre particulièrement agréable, même si, de l’avis de Cyrare et O.P HxH, tous deux possesseurs de la version japonaise, le titre manque d’objectifs et bonus à débloquer pour offrir une véritablement bonne durée de vie…
Déjà disponible depuis plus de 2 mois au Japon et disponible depuis peu aux USA, ce Kirby attendra malheureusement Novembre pour apparaître sur le vieux continent. Disposant d’un gameplay d’exception et sans la moindre faille, ce titre nous plonge dans une relation intime avec le stylet, où les tracés suffisent à diriger Kirby comme bon nous semble. Mais dans le fond, ce Kirby reste un Kirby, à l’aventure facile et assez courte. L’œuvre d’Hal Laboratory peut toutefois se vanter d’être un des jeux à la maniabilité la plus originale et appréciable qu’il soit, tout en faisant techniquement honneur à la DS, proposant une 2D particulièrement réussie, bien supérieur à la GBA.
Développé par la même équipe anglaise à l’origine de Super Mario Ball, ce qui n’est pas pour nous rassurer, ce Metroid Prime Pinball nous plonge dans l’univers Metroid à coup de bumpers et de rebonds, avec une Samus passé en morphing-ball et faisant office de boule, un peu comme pour Sonic dans Sonic Pinball. Jouant un peu moins la carte de l’originalité que Mario Ball, on est quand même en droit de s’attendre à une œuvre efficace dans le genre, genre qui est tout de même bien passé de mode et qui a peu de chance de conquérir d’autres personnes que les véritables inconditionnels, tant la durée de vie est souvent trop limitée…
Annoncé depuis belle lurette, ce nouveau Sonic se dévoile enfin véritablement alors que les rumeurs d’une version PSP ont été démenties. Bel et bien en 2D, bien que ce Sonic rentre heureusement dans la catégorie des jeux 2D non-GBA, avec un rendu 3D, notamment pour les personnages, comme pour le nouveau Mario Bros., ce Sonic exploite finalement le double écran pour former un seul et même univers, qui s’annonce plus vaste et plus speed que jamais. Les vidéos filmées lors du salon montre ainsi un premier niveau au level design époustouflant, avec un Sonic qui semble bénéficier d’un nouveau pouvoir, sorte de Dash qui a sans aucun doute un lien avec la jauge présente à l’écran. Sonic sera par ailleurs accompagné d’un nouveau personnage, Blaze, une chatte (sans mauvais jeu de mot) à classer dans le rang des gentils. En plus des niveaux qui restent en 2D, les phases de combat contre les boss disposent d’un décor totalement en 3D, bien que les déplacements de Sonic semblent rester limités à de la 2D. De quoi donner une touche d’originalité supplémentaire.
Certainement un des projets les plus prometteurs de ce tout jeune studio dirigé par Mikami, créateur des sagas Resident Evil et Devil May Cry. A la différence de VFX Battle (PSP, NGC) qui s’apparente plus à un Smash Bros.-like, cet épisode s’inscrit dans la ligné des deux volets sortis sur GameCube et PS2, à savoir un jeu d’action plate-forme très beat them all à l’ancienne tout en assurant une certaine modernité grâce aux pouvoirs spéciaux du Viewtiful. Joe pourra ainsi compter sur le tactile pour mieux s’en sortir, puisque l’on pourra, en touchant l’écran, couper le décor, le déplacer, bref, le modifier. Il sera également possible de vaincre les ennemis rien qu’en les touchant si l’on utilise le pouvoir zoom, qui s’obtient de par l’écran du haut. Et puisqu’il faut du changement, ce volet est le premier à trancher avec Movie Land et nous envoie dans l’univers d’un gigantesque parc d’attraction pas comme les autres. Ca promet.
Phoenix Wright correspond à la saga Gyakutensaiban au Japon. Une série à succès née sur Game Boy Advance qui continue donc à vivre sur DS. La trilogie des Gyakutensaiban fut une des excellentes surprises de la GBA. Appréciée par le public et la critique, cette simulation d’avocat (!) nous plonge en plein dans l’ambiance des tribunaux dans un style très Manga. Ce titre à tout du jeu barbant, aux dialogues interminables et à l’aventure sans saveur et interaction. Mais c’était sans compter le talent des développeurs de Capcom, qui ont transformé l’œuvre en une incroyable aventure au scénario exceptionnel, à l’ambiance magistrale, pour donner un rendu final débordant d’originalité et de qualité, à tel point que la saga en est devenue culte, bien que paraissant inaccessible pour qui ne parle pas japonais. Capcom profite alors de la DS pour offrir un confort accru par le double écran et le tactile, dans ce volet qui est en fin de compte une réédition du premier épisode de la saga. Mais la grande nouvelle dans l’histoire, c’est que l’œuvre va être commercialisée aux Etats-Unis, pour la première fois traduite en anglais, ce qu’on n’osait plus espérer. Et, encore plus formidable, Capcom vient tout juste d’officialiser sa sortie en Europe, ce qui garanti quasiment une traduction en français, et dans les autres principales langues européennes. Il y a des jours comme ça, où on se sent tellement heureux qu’on embrasserait le premier venu.
Après la simulation d’avocat, voici la simulation de chirurgien ! Parmi les premiers jeux annoncés sur DS, Trauma Center, nommé Caduceus en japonais, nous plonge dans la peau d’un chirurgien qui devra tenter de sauver un maximum de vie possible, ce que vous allez l’aider à faire. En fait, ce que vous allez vous-même faire puisque, DS aidant, l’interaction ira jusqu’à vous mettre dans la peau du médecin, stylet à la main, faisant office de scalpel ou autre instruments, et l’intérieur du patient sur l’écran du bas. Un principe assurément original, baigné dans une ambiance Manga appréciable, pour un style qui devrait en ravir certains. Mais il faut dire que cela fait un bout de temps que notre attention au sujet du titre d’Atlus est allée voir ailleurs, depuis qu’un jeu du même genre, Tendô Dokuta, jugé très moyen par la presse, est sorti, au lancement de la DS (au Japon). Bien mal nous a pris tant les impressions du jeu à l’E3 sont unanimes au sujet de l’intérêt du titre, apparemment bien supérieur au jeu de Spike. Trauma Center figurait ainsi lui aussi au rang des surprises du salon, réunissant une importante foule autour de lui, étonnée mais conquise par la qualité de l’œuvre ; devenant, sur le stand de Nintendo, un des jeux les plus convoités.
Valeur sûre du genre, Castlevania nous revient sur DS dans la grande tradition du genre 2D façon Symphony of the Night et son style très "RPGesque". La version jouable de l’E3 fut sans grande surprise, mais confirme la qualité héritée d’Aria of Sorrow sur GBA, dont il est d’ailleurs la suite directe, récupérant au passage son système de gain d’attaques et aptitudes par l’affrontement de monstres, qu’on pourra ensuite collectionner et même s’échanger entre autres joueurs. Le tactile sera essentiellement gadget, permettant quelques subtilité comme le fameux découpage dans la glace ou encore l’affrontement contre les boss, où l’on doit exercer une manipulation précise indiquée à l’écran pour porter le coup final, ces manipulations étant évidemment de plus en plus compliquées au fut et à mesure du jeu. Attention, cette attaque ne sert qu’à se débarrasser définitivement du boss, une fois bien affaibli par un combat qui se fait à l’ancienne, aux boutons.
De tous les Dragon Ball parus sur GBA, Supersonic Warriors fut assurément le plus intéressant. Et c’est donc logiquement que Banpresto initie sa licence juteuse sur DS avec une suite de ce populaire volet GBA, histoire de ne pas prendre trop de risques. Pour le coup, les nouveautés semblent plutôt faibles, et l’exploitations des fonctionnalités DS assez superficielles. On retrouve d’ailleurs un graphisme très proche de l’original, même si on se retrouve avec des décors en 3D. Au rayons nouveautés, on compte tout de même une bonne flopée de personnages, et la possibilité de faire des équipes de 3, comme dans le premier volet, mais interchangeables à tout moment via l’écran tactile. Une suite facile en somme, mais qui devrait tout de même ravir les fans en manque.
Sorte de Koh-Lanta like, Lost in Blue cache derrière son graphisme très PlayStation et son côté survie barbant, un jeu frais et plutôt charmeur. On y dirige deux personnages, échoués sur une île déserte, où pour pouvoir s’en sortir il faudra installer un campement, cultiver de la nourriture, en chasser ou en pêcher, tout en faisant s’entraider constamment les deux héros. C’est un genre qu’on aime ou que l’on n’aime pas, mais l’œuvre joue plutôt bien la carte des aspects DS, avec un écran tactile utilisé à tout va, par exemple pour pousser le sable et trouver des objets, ou encore pour traire un animal…
Spécialisé dans les adaptations portables peu luxueuses de sports urbains (Dave Mirra BMX, Aggressive Inline…) c’est le studio FullFat qui se chargera de l’adaptation sur consoles portables (DS et PSP) du déjà culte Black & White, œuvre fondatrice des "God Games" par le célèbre Peter Molyneux. Un God Game, c’est un jeu où on se prend pour Dieu, où l’on gère son monde en dirigeant un personnage surpuissant. Et on choisi de faire le bien ou le mal, pour être apprécié ou redouté, du moment que l’on est respecté. C’est en clair le modèle bien plus apprécié qui a inspiré le très moyen Doshin de Nintendo. Cette œuvre DS reprendra donc le principe de diriger une incroyable créature, voir plusieurs, en faisant rentrer en compte l’écran tactile (servant à infliger des punitions à ses créatures) et le micro (servant à les féliciter). On a plus qu’à espérer que FullFat ne massacre pas l’œuvre originale, comme cela arrive bien trop souvent avec ce genre de studios.
Atlus aussi se la joue pas mal DS. Entre un Trauma Center qui s’annonce franchement bon, et l’attente de quelques-unes des grandes séries RPG de l’éditeur, on a droit à Snowboard Kids DS, suite du volet N64 qui proposait une alternative sympathique à Mario Kart dans une ambiance plus montagnarde. Maniabilité arcade et attaques spéciales sont donc à prévoir, pour un jeu qui s’annonce dans la lignée de son prédécesseur : loin d’égaler Mario Kart, mais terriblement divertissant dans son univers enneigé.
Malgré quelques belles surprises et un ensemble globalement très satisfaisant, on notera pas mal d’absences remarquées de certains jeux que l’on attendait plus. Ainsi, The Legend of Zelda DS n’a finalement pas été présenté, la vidéo et les images téléchargeables sur DS concernaient en fait Zelda Twilight Princess. Peut-être en saurons-nous plus après l’été. De même, Metroid Dread, nouvel épisode de la saga Metroid, en 2D, qui figurait sur la liste du line-up Nintendo, a finalement vu sa présentation repoussée, sans doute pour ne pas faire concurrence à Metroid Prime Hunters. Nintendo semble donc avoir encore quelques jokers précieux dans les manches. L’absence remarquée des nouveaux Pokémon également, dont on murmure qu’ils arriveraient au Japon en novembre. Il faut dire que la saga n’a pas pour habitude d’être dévoilée à un E3 et l’on peut imaginer là encore les premières images aux alentours de l’été. Une plus grosse déception concernant Jump Super Stars, dont l’absence totale du salon ne peut signifier qu’une chose : le jeu ne sortira pas en occident. Il faut dire que l’on s’en doutait un peu, car si réunir toutes les séries phares des mangas japonais dans un seul jeu est faisable au Japon, quasiment toutes ces licences étant réunis par la magazine et l’édition Jump, c’est bien plus complexe aux Etats-Unis ou en Europe, où les droits sont accordés à un paquet de sociétés différentes. Déception encore pour l’absence d’une éventuelle adaptation occidentale du fabuleux Band Brothers.
Du côté des éditeurs tiers, c’est surtout Square-Enix qui déçoit, et qui a de toute manière déçu dans la globalité de sa prestation lors de l’E3. Pas l’ombre d’une image de Final Fantasy III ou Final Fantasy Crystal Chronicles DS (confirmé on-line), et toujours le grand mystère quant au support qui accueillera The World of Mana. Pas grand-chose du côté de Namco non plus, entre un Pac n’roll prometteur mais trop discret et un Katamary Damacy DS dont on ne sait toujours strictement rien, et dont on aimerait en savoir plus. Enfin, pour parler en terme d’éditeurs occidentaux, même si on a eu droit aux bonnes nouvelles des confirmations de Zoo Tycoon, Black & White et Age of Kings, on aimerait avoir celle de l’adaptation d’Alerte Rouge, et on se surprend encore et encore à rêver d’un jeu Blizzard sur DS, un Warcraft, ou un Starcraft, qui sait ?…
Par The_lascar
Le 16 juin 2005 | Catégories : Editos
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