L’été dernier, j’avais voulu écrire un truc sur Crash Bandicoot, mais c’était tellement creux et vide que j’ai pas réussi.
- Mortal, pas nostalgique
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Zack et Wiki : Le Trésor de Barbaros (Wii)
Analyse de Zack et Wiki : Le Trésor de Barbaros
Avec son pointeur, la Wii paraît la console idéale pour le retour en grâce des bons vieux point & click comme on les connaissait sur PC. Ce genre a en effet longtemps été boudé sur console, à cause d’une interface finalement peu pratique (déplacer un pointeur avec la manette ou bien déplacer le personnage dans le décor). Zack & Wiki a changé la donne et l’on voit maintenant fleurir tout un tas d’adaptation de jeu d’aventures sur Wii… Retour sur un précurseur.
Je crois que jamais, depuis The Legend of Zelda: The Wind Waker, je n’avais autant eu l’impression d’être aux commandes d’un dessin animé interactif. Entre les lapins pirates tout mimi, les sauvages à crinière, pas méchant pour deux ronds et Zack en lui-même (gamin pirate avec un short déchiré et un chapeau trop grand), on est vraiment à fond dans un univers kawaii au possible qui fait même quelques références à tous les kadors du genre, Monkey Island (pour le côté pirate) et Les boucliers de Quetzalcoatl (pour l’ambiance de certains niveaux) en tête.
L’habillage est donc particulièrement séduisant, d’autant plus que tout est animé à merveille. Même si certains tableaux manquent un peu d’imagination (les classiques caverne de glace/de feu, jungle, etc…), l’ensemble est suffisamment cohérent et varié pour rattraper ce léger défaut.
Malheureusement, contrairement à ses pairs, Zack et Wiki ne disposent pas vraiment du sens de l’humour typiquement british, tellement plaisant dans la plupart point & click. Ici, il faudra se contenter d’un humour manga assez léger, qui fera peut-être sourire par moment, mais rarement rire, sauf pour les fans du genre.
D’un point de vue purement mécanique, Zack & Wiki ne bouscule pas vraiment les conventions du genre, mais apporte quand même sa petite dose de nouveautés. Chaque monde va ainsi proposer ses propres ennemis (donc ses propres objets) et ses propres mécanismes (robots mécaniques, souffle glacial, lumières fantomatiques, etc…), qui vont permettre au jeu de se renouveler régulièrement et obliger le joueur à appréhender chaque tableau en collération avec la logique du monde traversé.
Quant à l’utilisation de la Wiimote pour manipuler les objets, elle permet d’ajouter une dimension complètement nouvelle, en obligeant le joueur à réfléchir aux différentes utilisations chaque item ramassé. Ainsi un parapluie peut servir, fermé, pour piquer quelque chose, ouvert, comme parachute, ou, à l’envers, comme crochet. Et pratiquement chaque item du jeu peut être ainsi torturé pour esssayer de résoudre les différentes énigmes de chaque tableau. Il n’y a donc pratiquement jamais une seule solution possible pour finir un tableau, mais souvent plusieurs combinaisons, de la plus logique à la plus saugrenue.
Il est d’ailleurs très amusant de constater que chaque joueur va avoir sa propre manière de prendre en compte les différents défis proposés. Les uns vont essayer toutes les possibilités, tandis que les autres vont observer le moindre recoin du niveau pour y trouver la prochaine action à effectuer. Et c’est d’ailleurs à deux derrière la même Wiimote que l’on s’amuse le plus, en confrontant des solutions ou en s’engueulant parce qu’on vient de se faire complètement coincé !
Même un an après, c’est toujours un plaisir de retourner dans ce monde de lapins pirates, sorte de pays imaginaire virtuel, pour retrouver Zack et son compagnon. Alors certes, on a depuis tourné beaucoup de manivelles à coup de Wiimote, mais malgré cela, l’ensemble reste une référence du genre sur console. Disponible aujourd’hui à petit prix, vous n’avez plus aucune excuse…
Par Mortal
Le 9 mars 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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