L’été dernier, j’avais voulu écrire un truc sur Crash Bandicoot, mais c’était tellement creux et vide que j’ai pas réussi.
- Mortal, pas nostalgique
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Winning eleven advance (GBA)
Analyse de Winning eleven advance
Enfin, et oui je me suis décidé à faire le test du bébé de Konami, dans sa version World soccer et non J-league… en jap’, heureusement pour un jeu de foot ce n’est pas un obstacle majeur.
En ces temps de coupe du monde ratée, championnat foireux, et d’annonce de la prochaine coupe des confédérations dont la France détient encore et pour pas très longtemps le titre, moi ça me donne envie de m’y remettre, rien que pour gagner 2-0 contre le Danemark.
Pour ceux qui connaissent les versions PS, PS2, rappelez-vous que la GBA est seulement une GBA, donc oubliez les présentations de match fastueuses et la 3D : le tout est réduit au minimum.
Place au match ! Le terrain est vert, le ballon est blanc et noir et les joueurs pixélisés, mais ils ressemblent à des êtres humains. La palette de couleurs de la GBA est sous-exploité, vraiment le strict minimum, on notera que les deux sponsors de cette version sont Adidas pour les panneaux publicitaires et la JFA (pour rien).
La différentiation visuelle des joueurs est difficile voire impossible car il n’y a que la couleur de peau et la couleur des cheveux qui varient. Ennuyeux me direz-vous, on ne différencie alors plus Marcel Desailly et Thierry Henry qu’à la vitesse de course. On aurait aimé que les joueurs spéciaux aient des ajouts physiques, la queue de cheval de Petit ou la tonsure de Zidane.
Les sprites quant à eux sont correctes sans plus, j’ai aussi remarqué quelques ralentissements
qui nuisent à la fluidité du jeu, mais rien de trop grave.
Donc, dans l’ensemble cette première tentative sur GBA est juste correcte graphiquement mais comme sur PS et PS2, c’est un point faible du jeu, et la en l’occurrence on peut le dire : « peuvent mieux faire »
Quelqu’un a t-il déjà entendu parler de J.Kabira, le Saccomano Japonais ? Si ce n’est pas déjà fait, vous apprécierez les commentaires digitalisés et enflammés dans la veine de ceux des commentateurs Sud-américains, rien avoir donc avec un Cyril Linette déplorable qui, lui, squatte actuellement la dernière version PS2.
Côté bande son, les musiques des menus sont rythmées façon KCET mais qui s’en préoccupe ? Côté stade on peut choisir l’ambiance (Home, neutral, Derby) mais bon on est loin d’entendre les chants des supporters, seules les actions de but sont rythmées par l’humeur du public, sinon on frappe, on passe avec des bruits qu’on aurait voulu plus ressemblants, mais bon, compte tenu du support on s’en contentera.
Et oui, il dribble le dernier défenseur et il shoot, GOAAAAL, vous en rêviez Konami l’a fait, vous pouvez maintenant le faire de façon réaliste, tout ou presque y est, centre, patate des 30 m, bicyclette ou pichenette au dessus du gardien, le tout grâce a une qualité d’animation encore inconnu sur GBA. Vous voulez laminer l’OM 10-0, oubliez ça car le jeu est technique, et l’IA de l’ordinateur est plutôt coriace.
Des défauts, sur ce point ils sont rares mais certains comme moi n’apprécieront peut être pas la façon de centrer ou de faire des passes en hauteur qui consistent à appuyer deux fois ultra rapidement sur le bouton de passe, mais bon on s’y habitue assez bien et on peut aussi chipoter sur certaine animation comme quand le gardien plonge sur le joueur façon jedi, mais bon rien de trop grave à côté du principal défaut : une vitesse de jeu un peu faible, ce qui a tendance à énerver.
Coupe du monde, ligue mondiale, ligue master et autres coupes, il y a de quoi faire, moins que dans un Fifa, mais on accrochera plus sur le titre de Konami.
Sinon 44 équipes nationales avec des statistiques contestables pour l’époque ou le jeu est sorti, enfin, là ou le bas blesse c’est que la base de données est en partie celle de la première version sur PS, on retrouvera donc les 15 clubs européens de cette version, « un comble », pour finir, 3 niveaux de difficulté qui permettront au débutant de s’adapter facilement.
Mais le plus important, ce jeu de foot peut se jouer en multijoueurs, ce qui assure une énorme durée de vie.
Fifa étant toujours Fifa même sur GBA, et étant donné que le seul jeu de foot européen valable sur ce support est Marcel Desailly advance, on accueillera donc, ce titre en import comme une coupe de bordeaux après tant de tort boyaux pour qui apprécie la simulation footbalistique.
C’est clair il n’est pas le plus beau, ni le plus complet mais le réalisme du jeu en mouvement est épatant sur un tel support, cependant on espérait mieux au niveau de l’habillage (graphismes des joueurs, pelouse, etc..), mais on se consolera avec des animations et des commentaires encore jamais vus sur ce support.
Le meilleur jeu de foot sur GBA tout simplement, au plaisir de jeu intact à l’instar des versions Play, on attendra donc Konami au tournant pour une version européenne.
«Ils ont gagné le match sans trop mouiller le maillot, à partir de la, malgré les déchets techniques dus au terrain, ils ont pris les trois points et c’est le plus important, pour les supporters »
Par Zalax
Le 8 février 2003 | Catégories : Analyses
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