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The Legend of Zelda : The Minish Cap – Premières impressions (GBA)
Analyse de The Legend of Zelda : The Minish Cap – Premières impressions
The Legend of Zelda : The Minish Cap constitue le premier Zelda inédit sur Game Boy Advance. Après deux épisodes sacrément bien foutus que sont Oracle of Seasons et Oracle of Ages, voilà que Capcom reprend à nouveau le filon des Zelda sur console portable et, avec ce nouveau titre, va nous offrir leur quatrième épisode de la saga. Présenté en surprise lors du dernier E3, un peu mis à l’écart à cause de son grand frère sur GameCube, il serait dommage de négliger ce titre tant il s’annonce superbe. Après une heure de test sur une démo jouable de Nintendo, voici un compte-rendu de ces premières impressions.
La démo était divisé en plusieurs parties différentes, pas le temps de se lancer réellement dans le jeu et son histoire, on choisit une des zones proposées, et on joue. On se rabat donc naturellement sur la première disponible, qui nous emmène dans une forêt ténébreuse. Et là on fera connaissance avec une des nouveautés de l’épisode : le bonnet Minish. Une espèce de chapeau vivant, qui se retrouvera rapidement sur la tête de Link. A la manière d’une Navi mais avec sa propre personnalité, ce chapeau vous conseillera régulièrement. Mais le principal atout de ce chapeau se situe dans son pouvoir : celui de faire rapetissir notre petit elfe.
Attention, pas d’inquiétude, ce phénomène – non disponible à volonté dans la démo – est nettement mieux exploité que dans The Four Swords sur GBA. Minuscule, Link n’en restera pas moins facilement visible à l’œil nu. Mais surtout il nous arrivera de retrouver notre Link en format taille normal, alors que celui-ci est encore sous l’emprise "lilliputienne" du chapeau Minish… Je vous sens perdu là… En clair, notre Link, de la taille d’un gros polygone une fois passé en "mode mini", pourra par exemple rentrer dans une souche d’arbre, où nous passerons alors en vue "zoomé" avec un Link d’apparence taille normal mais entouré de champignons gigantesques et de chenilles faisant 3 fois sa taille.
Et ce donjon permettra de faire connaissance avec une nouvelle arme, un petit "tube" difficilement descriptible, qui peut aspirer ou projeter divers objets. Et permettra un nombre incalculable de possibilités diverses : aspirer une toile d’araignée qui bloque le passage, projeter de l’air faisant office de moteur pour se déplacer sur un nénuphar, aspirer la carcasse d’un adversaire… Tout un programme ! Une fois avoir nettement eu le temps de se familiariser avec cette nouvelle arme, nous nous retrouveront à affronter un blob en guise de boss. Oui, cet adversaire, un classique dans la série, tout simple, tout vert, que l’on détruit d’un simple coup d’épée. Enfin, habituellement, parce que là, vu votre taille, il faudra mettre un peu plus que ça…
Nous ferons alors la découverte des Kingstones. Des sortes de pierres qui, d’une certaine manière, remplacent la Triforce. Les Kingstones sont malheureusement (ou heureusement, pour la durée de vie) totalement fracassés en divers morceaux. Link devra alors s’en sortir en réunissant les fragments qu’il faut pour se retrouver avec une pierre complète. Mais la tache ne sera pas aisée, les villageois, qui ont à peu prés chacun leur morceau de Kingstone (même la boîte aux lettres !) ne vous l’échangeront que contre un autre morceau ! Du troc, où il faudra échanger les bons morceaux pour réunir une pierre complète. Un sacrée casse-tête… On parle même d’un échange de morceaux entre joueurs, voilà qui laisse augurer un nombre énorme de pierres, dont certaines auraient des fonctions vitales pour l’aventure, mais d’autre ne serviraient qu’a un usage personnel, à la manière des anneaux dans les Oracles sur GBC.
Que ce soit pour la présentation du titre, la bande son et surtout la durée de vie, il était difficile de juger sur cette simple démo. J’en profite donc pour vous renvoyer vers le trailer de l’E3 du jeu, unique vidéo sur ce soft pour le moment et également vers ce fichier zip que nous vous proposons, réunissant toutes les images et artworks que Nintendo nous a fournit à ce jour.
On retrouve la patte graphique initiée dans The Four Swords sur GBA. Un style hérité de The Wind Waker, aux normes 2D et GBA, qui n’accepte pas le cell-shading. La qualité graphique augmente néanmoins pas mal par rapport au Four Swords de Capcom, et on se retrouve avec une 2D au top pour la GBA, à la manière des Oracles sur GBC dans un autre contexte.
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Excellente ! Vous n’en doutiez pas évidemment, Capcom reprend le schéma classique des maniabilités 2D des Zelda. Mais on notera particulièrement la roulade avec R, qui a l’avantage, par rapport à Ocarina of Time, de ne pas faire perdre de la vitesse mais, tout au contraire, d’en gagner. Ca paraît con comme ça, mais je vous garanti que vous risquez vite d’en devenir accroc à cette roulade.
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Un nouveau Zelda est toujours un toujours un grand évènement. Même si de nos jours les Zelda 2D sont quelque peu mis de côté, ils n’en restent pas moins parfaitement réussis et Capcom arrive là à renouveler la série, sans pour autant imposer une révolution. De ce que nous avons pu voir, ce Zelda s’annonce très bien parti, et si Capcom continue comme ça, ce dont on ne doute pas, alors nous auront droit à un nouveau chef d’œuvre sur GBA. Décidément, cette console, sous ses allures de "Super Nintendo portable" commence à proposer un très sérieux panel de hits inédits !
+ Un nouveau Zelda
+ L’espèce de tube aspirateur
+ L’épée Four Swords (chapeau !)
+ La roulade ^_^
+ La qualité graphique
+ Le chapeau Minish
+ Tout !
– Rien !
Par The_lascar
Le 4 septembre 2004 | Catégories : Analyses
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