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The Flame in The Flood (NS)

The Flame in The Flood est une simulation survival rogue-lite avec du crafting. Voilà, avec ça, je pense que le seul buzzword qui me manque, c’est Battle Royale. Et encore une fois, une sortie physique a eu lieu grâce à Super Rare Games.

Avec mon p’tit radeau, j’avais l’air d’un con

Viande avariée, pieux, au moins deux méthodes pour tuer les plus dangereux prédateurs.

En vrai, The Flame in The Flood est un jeu de gestion dans lequel on doit s’arranger pour que Scoute, le personnage principal, et son chien survivent jusqu’à atteindre une zone sans danger. Ils sont en effet catapulter dans un monde où une innondation de grande ampleur empêche de circuler à pied. Avec un radeau de fortune, un sac à dos et quelques outils, il va falloir se débrouiller pour survivre dans un monde hostile.

Le principe de base consiste donc à descendre une rivière tantôt calme, tantôt agitée et accoster des endroits divers (Église, Camp, Magasins, etc…), partiellement générés aléatoirement, pour récupérer tout ce qu’on peut y trouver (nourriture, matériel, eau propre, etc…). Pour faire survivre la jeune fille qui vous sert d’avatar, il va falloir faire attention à 4 « ressources » différentes :

  • la faim ;
  • la soif ;
  • la température/bien-être (qui correspond en gros à votre santé au sens général du terme) ;
  • le repos.

Pour cela, il va falloir très rapidement apprendre non seulement à se servir de ce que l’on trouve (brindille, charbon, plantes, etc…) mais aussi apprendre à fabriquer ce qui manque cruellement (vêtements plus chauds, couteaux, marteaux, etc…) ou encore à chasser. Chaque arrêt le long de la rivière est alors une occasion de faire le plein d’objets, de fabriquer des pièges en tout genre pour tuer des bestioles ou de se protéger, se réchauffer, se nourrir, etc…

Et le côté roque-lite évoqué dans l’intro ? Si vous mourrez (septicémie, faim, froid, soif, noyade, dysentérie… à vous de choisir…), vous perdrez tout le contenu de votre sac à dos et tout le matériel que vous avez stocké dans votre radeau. Par contre, le contenu du sac à dos du chien pourra être réutilisé à la partie suivante. Si vous sentez que la fin est proche, vous avez donc très largement intérêt à mettre les choses les plus précieuses que vous possédez (les plus rares, les plus compliquées à fabriquer) dans le sac à dos du chien de sorte à démarrer une partie sous de meilleurs auspices le coup d’après.

Menu Simulator

J’ai vécu l’enfer dans les menus, moi !

Le côté gestion et l’aléatoire des objets trouvés et des situations rencontrées font qu’il n’y a pas deux parties similaires. On peut très bien tomber sur beaucoup de matériel permettant d’améliorer le radeau dans une partie, et beaucoup de nourritures dans une autre, quasiment pas de récipient le coup suivant, etc… Cela oblige le joueur à très bien connaître les quelques recettes de base et à s’adapter systématiquement à son environnement, au moins au départ du voyage. Cela rend les parties très intéressantes même si une certaine répétitivité finit toujours par pointer le bout de son nez.

Car s’il y a beaucoup d’emplacements différents le long de la rivière, ils sont généré pseudo-aléatoirement et malheureusement, on finit rapidement par en comprendre les patterns. Vous voyez un bus en ruine là ? Vous pouvez être certain qu’il y a un coffre à piller juste derrière et probablement des arbustes un peu plus à gauche.

De même, le système de menu semble vraiment avoir été pensé pour un jeu à la souris sur PC plus que pour un jeu console : inutilement compliqué, pas évident à naviguer, c’est pratiquement l’élément de gameplay qu’il faudra passer le plus de temps à apprivoiser. C’est quand même un peu dommage pour un jeu de gestion…

En bref…

Si l’on fait abstraction de ces quelques soucis d’ergonomie dans les menus, The Flame in The Flood reste un jeu très agréable à jouer et très prenant, avec une difficulté relevée, surtout lors des premières tentatives de survie. L’ambiance visuelle post-apo, bien que peu variée, constraste bien avec la musique country (avec une B.O. assez exceptionnelle d’ailleurs).

Tout au plus pourra-t-on regretter le peu de PNJ présents dans le jeu et une finition un peu inégale à certains abords (les dialogues qui dépassent des boîtes de texte, ça fait un peu tâche).


Par Mortal
Le 16 juin 2018 | Catégories : Analyses

En tout cas, moi, si j'étais une fille, je serais facile.
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