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Sin and Punishment (N64)

Analyse de Sin and Punishment

La Nintendo 64 se dote de l’un des meilleurs shoot du monde avec la sortie de Sin and punishment. Ce titre exceptionnel sort tout droit de chez Treasure, éditeur non moins exceptionnel à qui l’on doit Trouble Makers et Bangaioh, tous deux sur 64.

En fait Treasure est un dévellopeur un peu à part, car loin des grosses boites de productions que sont Namco et Capcom (pour ne citer qu’eux), Treasure fait figure d’artisan dans le monde du jeu vidéo. Ce petit éditeur, formé par des transfuges de Konami, sort en moyenne un jeu tous les deux ans. Les fans sont toujours au rendez-vous car les jeux de Treasure sont toujours exceptionnels et respirent l’innovation. Respecté par ses pairs et son public, Treasure fait des jeux depuis la Megadrive (Light crusader, Gunstar heroes…), sa très bonne entente avec Sega poussera l’éditeur a faire des jeux sur Saturn (dont certain sont mémorables : Guardian heroes, Radiant Silvergun…). La première production pour Nintendo sera Trouble maker, fait en association avec un autre grand : Enix. Depuis Treasure a fait un jeu pour Dreamcast (Bangaioh) et deux pour Nintendo 64 (Sin and punishment et Bangaioh ce dernier est similaire à la version DC mis à part qu’il a été tiré à 9999 exemplaires).

Apres ce petit cours d’histoire revenons donc à cette merveille qu’est Sin and punishment. Dans un futur proche une bande de fille se doit de sauver le monde, un périple qui vous amènera de Tokyo à New-york…

Comme c’est du Treasure, c’est du nouveau. Vous voilà donc au commande d’un shoot ou votre personnage avance tout seul et vos seules actions seront de tirer, sauter et vous déplacer latéralement.

Graphismes

Graphiquement Sin n’apporte rien de révolutionnaire mais s’en tire tout de même très bien. Aucun clipping n’est perceptible, l’animation est stupéfiante (rapide et fluide) et les textures sans être trop complexe colle vraiment bien au ton général.

Le character design est terrible. Les protagonistes ont un look de folies, aussi bien les humains que les différents véhicules. Seul petit bémol, les niveaux sont assez inégaux au niveau des graphismes. Je m’explique : ces derniers sont en dents de scie, on passe de moyen à très beau puis on revient à banal (mais là je chipote quand même…). Une option Ram-pack eue été la bienvenue mais je pense que Treasure a voulut garder une vitesse d’animation optimale.

En fait dès que l’on est plongé au cœur de l’action les graphismes passent tout seul tellement il y a du boulot…

Puisque je critique les niveaux en voici un aperçu : – Le premier niveau est un vibrant hommage a Space harrier et a Panzer dragon, il prend place dans un champ ou toutes sortes d’ennemis ailés viennent se frotter a votre laser. – Le deuxième vous amène en plein cœur de Tokyo, vous allez arpenter les rues tout en descendant divers vaisseaux et ennemis humains. – Le troisième vous propulse sur le toit d’un ascenseur en mouvement. Cette fois ci les ennemis vous attaquent tout en descendant en rappel – Le quatrième (a n’en pas douter le meilleur), vous envoie dans un remake de Pearl harbor. Avion et porte-avions seront vos pires ennemis (ce niveau est vraiment fabuleux et exploite a fond tout ce dont la 64 est capable) – Le cinquième, direction le métro new-yorkais. Ici des meutes de chiens enragés vous feront passer un agréable voyage… – Le sixième, vous propose une ballade dans la grosse pomme. Une armée d’insecte géant vous attend au coin de la rue… – Le septième, vous amènera faire un petit tour en foret ou humains et dinosaures vont vous mener la vie dure… – Le dernier…(je vous laisse le découvrir, ca vaut le détour…)

Chaque niveau est divisé en sous-chapitre, ce qui fait un total de douze niveaux. Ces derniers sont parsemés de boss en tout genre, plus dur les uns que les autres.

Audio

Avouons-le, la musique est plutôt saoulante (espèce de pop FM des années 80). Les bruitages sont eux très bien réussis et le bruit de votre laser et les cris des ennemis couvrent bien la musique. En résumé rien de catastrophique mais rien d’extasique.

Maniabilité

Comme je vous l’ai dit plus haut, Treasure se distingue par son sens du gameplay hors pair. Donc la jouabilite est très bonne, les différents mouvements vraiment bien pensés, mais tout cela demande pas mal d’entraînement. Donc votre personnage avance tout le temps (il s’arrête parfois pour une séquence de shoot intensif…). Il est vu de dos et vos seuls mouvements sont le tir, le saut et le déplacement latéral.

Pour tirer une cible s’affiche à l’écran. Vous déplacez cette dernière grâce au pad analogique. A noter qu’il existe deux styles de cible : manuelle et auto-lock (permutable grâce au bouton A). Ce dernier mode garde un ennemi en visé permanente mais les dégâts que vous lui infligés sont moindres qu’en manuel. L’avantage d’un tel mode de tir est que vous n’avez plus qu’à esquiver les tirs ennemis sans vous souciez de la cible.

Le tir, il s’effectue avec le bouton Z. C’est un auto-fire. Une double pression rapide sur le bouton Z et votre personnage se sert de la crosse de son arme pour renvoyer les tirs ou découper les ennemis qui vous approchent de trop près. Enfin lorsque vous renvoyez un tir ennemi avec cette manipulation, il suffit de mettre votre cible à l’endroit désiré pour que le tir ainsi contré s’y rende (c’est trop fort et très pratique contre les boss).

Le saut, il s’effectue avec le bouton R et une double pression vous permet d’effectuer un double saut. Très pratique pour se sortir des tirs ennemis.

Enfin le déplacement latéral s’effectue avec les boutons jaunes droite et gauche. Une double pression vous permet de faire une roulade.

Il existe aussi un mode deux joueurs, dans lequel le joueur un déplace le personnage et le joueur deux déplace la cible. Le jeu reste aussi fun et surtout bien plus facile…

Un gameplay novateur et excitant sont les maîtres mots de ce jeu. Avec le temps on comprend mieux la finesse et les rouages d’un tel système de jeu. La perfection…

En bref…

Similaire à un star Fox, mais beaucoup plus prenant, Sin vous enchantera et mettra tous vos sens en éveil. A noter quand même la difficulté très (trop ?) élevée du jeu qui risque de décourager bon nombres de joueurs. Les autres seront ravis et comprendront rapidement le sens du mot Hardcore-gamers.

« Thank you Treasure. Again, you’ve given the hardcore gamer something to live for »

Les plus

Les moins

La note

10/10


Par Waru
Le 12 février 2001 | Catégories : Analyses

Mamma mia !! OMG ! Cet enfoiré de Waru n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !

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