L’été dernier, j’avais voulu écrire un truc sur Crash Bandicoot, mais c’était tellement creux et vide que j’ai pas réussi.
- Mortal, pas nostalgique
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Phantasy Star Online Episode I & II (NGC)
Analyse de Phantasy Star Online Episode I & II
Une cinématique visuellement agréable nous est présentée au début et nous donne quelque bonnes indications sur ce que sera le jeu. L’écran titre nous offre simplement et efficacement le menu Online, Offline et Option. Avant de commencer votre quête, vous aurez à faire une tâche que j’adore : créer votre personnage ! 3 classes principales sont offertes, Hunter, spécialiste des armes corps à corps, Ranger, adepte des armes à longue portée et finalement, une classe de magiciens appelé Force. Chacune sont divisées en sous-classes qui affecterons vos aptitudes, c’est-à-dire mâle ou femelle, humain, android ou newman, une race pratiquant la magie et ressemblant à des elfes. Finalement, vous pouvez configurer la grandeur et la largeur de votre personnage, les cheveux, le visage et les vêtements. Après avoir configuré le style de votre "killer", vous êtes prêt à plonger dans l’action.
Bien sûr, il s’agit là d’un port DreamCast, mais quand même, les graphismes de ce jeu sont très acceptables. Ils dépassent aisément les ports minables nous venant trop souvent de la PS2… On a droit à quelques beaux effets et les animations sont à la hauteur. Les sorts sont plutôt simples, mais il est quand même très gratifiant de réussir à placer un bon "Chain Lightning" en plein milieu de la mêlée. La qualité graphique est un peu allégée lorsque vous vous partagez l’écran avec vos coéquipiers, mais jusqu’à trois joueurs peuvent se lancer dans la bagarre sans problèmes. Un quatrième joueur ralentira parfois l’action dans les grands espaces ouverts, ou lorsque beaucoup d’ennemis sont au rendez-vous, ce qui peut être agaçant. À noter aussi que les courts loadings sont remplacé par de jolies artifices lumineux.
De ce côté, on aurait pu s’attendre à mieux. La musique est très répétitive et peu diversifiée. Et l’on n’a évidemment pas droit à un thème "Zeldaesque" ou "Metroïdien"… Même si quelques mélodies de Phantasy Star chantent encore dans ma tête, je crois qu’elle seront vite oubliées. Les effets sonores sont pour leur part simples, efficacse, et sans artifices.
J’ai eu quelques doutes au début. Pour ce qui est des déplacements des personnages, c’est simple et facile. La caméra vous jouera par contre quelques vilains tours, desquels on se passerait bien, surtout lorsque vous êtes entouré. Rien de grave par contre. Puisqu’il s’agit d’un RPG, plusieurs menus sont accessibles. Bien que ça soit compliqué au début, vous découvrirez rapidement comment optimiser vos commandes en les personnalisant, rendant la maniabilité facile et rapide. Vous disposez en fait de 6 "hotkeys" pour y assigner au choix, attaque, items, sorts, pièges, etc. B, A et X constitueront vos 3 commandes principales et vous pourrez appuyer sur L pour vous balancer vers une deuxième palette de commandes répondant toujours au boutons B, A, X.
Malgré quelques défauts techniques, le jeu est très prenant lorsque vous vous y mettez. Un grand nombre d’armes, armures et autres équipements sont à votre disposition, ce qui est selon moi, primordial dans un bon RPG. Une partie du jeu se déroulera dans le "shop" ou vous achèterez, vendrez et échangerez des objets avec les marchands ou vos alliés. Lorsque vous plongerez dans l’action, il vous arrivera sûrement de vous perdre, mais heureusement une carte bien conçue vous sortira de ces labyrinthes. Un autre point fort du jeu sont les boss. J’ai vu seulement les deux premiers, et ils m’ont vraiment impressionné. Ils ont à leur disposition un grand nombre de techniques sournoises, souvent imprévisibles, ce qui rendra difficile de les vaincre du premier essai. Anecdote à l’appui, plusieurs minutes de réflexion et d’élaboration de plans de combat furent nécessaires pour vaincre le second boss.
Je n’ai pas beaucoup jouer au mode "Single Player", donc je ne peux en dire beaucoup sur le scénario, puisqu’il est complètement absent en mode "Multi Player". Je peux par contre confirmer qu’il s’agit bien d’un RPG, c’est-à-dire qu’il contient une quantité considérable de texte. Pour la version US, on nous offre la possibilité de traduire ces textes en plusieurs langues. Malheureusement, les traductions portent souvent à confusion et sont bourrées d’erreurs. Il vaut mieux donc rester à l’anglais. Souhaitons que le problème sera réglé pour le lancement européen.
4 niveaux de difficulté, 2 épisodes, 12 classes, mode Online et Offline, seul ou avec des coéquipiers, que demander de plus ? Ce jeu devient une drogue lorsque vous vous y mettez ! Un nombre d’heures de jeu incalculable.
Je ne peux qu’envier les japonais qui peuvent s’en donner à coeur joie sur les serveurs de Sega. Cet éditeur prouve qu’il est encore bien ancré dans l’industrie en nous présentant un jeu online avec un réel intérêt, contrairement à ce qu’on peu voir sur les consoles concurrentes. Bien sûr, avec la venue prochaine d’un monstre tel "World Of Warcraft", Phantasy Star Online fait pâle figure. Mais en attendant, ce dernier trace le chemin d’une façon très honorable. Bravo Sega ! Location obligatoire pour tous, achat suggéré pour les amateurs de RPG !
Un des bons RPG sur notre NGC
Durée de vie, surtout si l’on peut s’offrir le Online
Jeu qui prend tout son sens en Multi-joueur (Online ou Offline)
Les boss
Le jeu peut devenir linéaire à la longue
La traduction française pitoyable pour la version US !!!
La musique très moyenne
Par Iscariath
Le 27 mars 2003 | Catégories : Analyses
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