L’été dernier, j’avais voulu écrire un truc sur Crash Bandicoot, mais c’était tellement creux et vide que j’ai pas réussi.
- Mortal, pas nostalgique
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Ninja Gaiden: Dragon Sword (NDS)
Analyse de Ninja Gaiden: Dragon Sword
Ninja Gaiden fait partie des franchises que l’on n’aurait jamais imaginées croiser sur DS si cette dernière n’avait pas été la console portable la mieux vendue de tous les temps. Après quelques épisodes bien accueillis sur console de salon, la série se devait de faire bonne figure sur la console de Nintendo.
Je préfère prévenir tout le monde tout de suite : je n’ai eu que peu d’occasions d’essayer les récentes versions console de salon de Ninja Gaiden, je ne m’amuserai donc pas à faire de comparatif. Et finalement, ce n’est peut-être pas un mal parce que je peux parler du jeu en lui-même, sans me sentir obligé de le remettre en perspective par rapport à tous les autres épisodes sortis ces 5 dernières années.
Donc, comme d’hab’, une gonzesse se fait capturer et comme d’hab’ Mario Ryu Hayabusa doit aller sauver la princesse fille en question (qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un joli minois ?). Évidemment, ce scénar à deux balles n’est qu’un prétexte pour dézinguer des troupeaux de démons/ninjas/chiens de l’enfer à grands coups de stylet, tout en récoltant des bonus surpuissants histoire d’être bien sûr de latter le clan ninja d’en face.
Et si l’intrigue est minimaliste (c’est le moins qu’on puisse dire !), la structure générale du jeu l’est tout autant : on trouve l’entrée du niveau, on bute tout ce qui bouge dedans, on transforme le boss en sushi et on recommence ! Et le pire dans tout ça, c’est que les lieux visités sont assez linéaires eux aussi et ne laissent pas vraiment par à l’exploration : on nettoie une zone, on passe la porte, on nettoie une zone, etc…
Autant le fond est léger, autant sur la forme, on ne peut vraiment pas reprocher grand chose à la Team Ninja. Les décors en 2D sont de toute beauté et les animations 3D des ennemis ou du héros sont simplement impressionnantes sur Nintendo DS. Quelque soit le nombre d’ennemis à l’écran, le framerate ne bouge pas d’un poil ! C’est d’autant plus remarquable que l’action est généralement très soutenue durant les combats…
Ninja Gaiden: Dragon Sword a pris le parti, tout comme The Legend of Zelda: Phantom Hourglass, du jeu intégralement au stylet. Et de ce côté-là également, c’est une vraie réussite : les commandes rendent l’ensemble du gameplay très intuitif et les mouvements de stylet ont été suffisamment bien pensés pour qu’on ne s’emmêle pas les doigts entre les différents coups (sabre, shurikens/arc). Hayabusa répond parfaitement à toutes les impulsions sur l’écran tactile et on se retrouvera très rarement pris au dépourvu.
C’est d’ailleurs probablement la plus grande prouesse du titre : être à la fois très accessible et proposer un niveau de difficulté honnête, tout en maintenant le joueur constamment sous pression avec de l’action non-stop du début à la fin. Il n’y a finalement que les combats contre les boss (qui sont d’ailleurs la seule occasion de jouer dans des arènes tout en 3D) qui s’en sortent un peu moins bien que le reste : on arrive la plupart du temps assez vite à en venir à bout et sans forcément trop savoir pourquoi…
L’audace paie et Ninja Gaiden DS en est la preuve : techniquement le jeu est très abouti et en terme de maniabilité, on reste franchement sur le cul ! On devra malheureusement se contenter d’un level design très simpliste, même pour un beat’em all…
Par Mortal
Le 27 avril 2009 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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