T'as intérêt à ramer ta race, gros tar-ba !

- Muse vilipendant Wario dans Super Mario Party

Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !


Émission s21e01 − Tactical Nintendo Direct
Le 22 février 2023, par Mortal

Émission s20e08 − Bilan de l’année !
Le 24 décembre 2022, par Mortal

Émission s20e07 − Pokémon et Gamekult
Le 13 décembre 2022, par Mortal



Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !




Darksiders (WiiU) − One last ride…
Le 30 octobre 2017, par Mortal

Mario Kart 8 Deluxe − Piste, piste, rage !
Le 26 octobre 2017, par Mortal


House of the Dead: Overkill (Wii)

Analyse de House of the Dead: Overkill

Sega continue de nous arroser avec la série House of the Dead sur Wii, profitant du fait qu’il n’y a pas vraiment besoin de périphérique supplémentaire sur la console de Nintendo, un sacré avantage. Après la ressortie des versions Arcade/DreamCast des épisodes 1, 2 et 3, nous avons droit à un épisode inédit et exclusif : Overkill.

Quentin, si tu nous écoutes…

Sega annonce très vite la couleur : dès que l’on met la galette dans le mange-disque, on a droit au grain d’images pourri des films de série B des années 70, les messages typiques d’avertissement et même la définition du mot overkill façon Pulp Fiction. Les développeurs ont clairement misés sur une ambiance grindhouse movies et on croirait presque être en face d’une adaptation de Planet Terror. Le jeu ira même jusqu’à exploiter l’astuce de la bande manquante du film, pour effectuer une transition foireuse entre deux situations improbables.

On retrouve tous les clichés de ce genre : le détective noir fan de flingues au langage ordurier, la bombasse à gros nibards chevauchant une grosse cylindrée qui veut venger la mort de son frère, la voix-off complètement déjantée, une "maman" très inspirée de Braindead, les manoirs hantés, les forêts hantées, les trains hantés, etc… Bref, c’est un véritable florilège et tout bon amateur de série B essaiera de percer la moindre référence faite dans ce Overkill.

La bande-son fait également honneur au réalisateur américain Tarantino en reprenant pratiquement tous ses standards : funk, soul, disco tout y passe ! Tous les morceaux sont des compositions originales d’excellente facture que l’on pourra débloquer une fois le jeu fini (histoire d’en profiter sans les entrecouper de coups de feu…).

Sachez également que le jeu est entré récemment dans le Guiness Book des records comme jeu le plus grossier de l’histoire du jeu vidéo : à l’instar de Planet Terror, chaque phrase est ponctuée par une demi-douzaine de fuck, shit et autre motherfucker. Dommage que l’on ne puisse profiter des sous-titres de tout ce joyeux foutoir que durant les cut-scenes, il faudra être un anglophone averti pour capter toutes les vannes et tous les jurons durant les phases de jeux…

Motherf***ing zombies !

Ce serait une insulte que de vous expliquer le principe du jeu : aujourd’hui, tout le monde connaît la série House of the Dead et cet épisode ne sort pas vraiment du lot. D’ailleurs il n’apporte pas grand chose côté nouveauté. Quelques items supplémentaires pendant les phases de shoot (pour ralentir le temps ou cumuler des points), un système de combo (finissant sur un hilarant drapeau américain quand on a atteint le maximum possible) et il faudra faire avec ça.

L’arbre des armes est assez sommaire et, comme d’habitude dans ce style de jeu, finalement un peu inutile dans la mesure où l’on peut pratiquement tout faire en boostant un peu l’arme de base ou le fusil à pompe dans le pire des cas. J’ai personnellement pu finir le jeu seul, avec le pompe de base, sans vraiment rencontrer de grosses difficultés.

Et c’est probablement là le plus gros défaut du jeu : avec ses nombreux bonus de soin, ses ennemis un peu plus lent et un peu moins surprenant que d’habitude et la puissance donnée aux armes de base, House of the Dead: Overkill ne propose pas vraiment de challenge, d’autant plus que les boss sont finalement assez faciles à battre, surtout en duo.

Heureusement, pour relever un peu le niveau, on aura droit à un mode "Version intégrale", permettant de rejouer les niveaux en version longue et plus difficile et en empruntant des passages un peu différent. Une variante très agréable une fois que l’on a fini le jeu.

En bref…

House of the Dead: Overkill est un excellent défouloir pourvu qu’on passe outre les erreurs classiques du genre, répétitivité et durée de vie en tête. A ce propos, on lui pardonnera ses malheureuses quatre petites heures pour voir la fin du jeu, tant on prend de plaisir à revenir de temps en temps dégommer du zombard seul ou avec des amis.

Les plus

  • Ambiance déjantée
  • Excellente bande-son
  • Défouloir assuré
  • Réalisation au-dessus de la moyenne des House of the Dead sur Wii

Les moins

  • Durée de vie légère
  • Quelques saccades et même quelques plantages
  • Niveau de difficulté en berne…

La note

7/10


Par Mortal
Le 23 mars 2009 | Catégories : Analyses

En tout cas, moi, si j'étais une fille, je serais facile.
Voir les articles de Mortal

A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés

Dojo Hebdo 520 : du 13 au 19 mars 2023
Le 19 mars 2023, par Gueseuch

Dojo Hebdo 519 : du 6 au 12 mars 2023
Le 12 mars 2023, par Gueseuch


Dojo Hebdo 517 : du 20 au 26 février 2023
Le 26 février 2023, par Gueseuch

Dojo Hebdo 516 : du 13 au 19 février 2023
Le 19 février 2023, par Gueseuch

Les Archives de Cranky – Les jeux Free Radical
Le 18 février 2023, par Jean-Fulgence

Dojo Hebdo 515 : du 6 au 12 février 2023
Le 12 février 2023, par Gueseuch





Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !


Émission s21e01 − Tactical Nintendo Direct
Le 22 février 2023, par Mortal

Émission s20e08 − Bilan de l’année !
Le 24 décembre 2022, par Mortal

Émission s20e07 − Pokémon et Gamekult
Le 13 décembre 2022, par Mortal



Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !




Darksiders (WiiU) − One last ride…
Le 30 octobre 2017, par Mortal

Mario Kart 8 Deluxe − Piste, piste, rage !
Le 26 octobre 2017, par Mortal