méchant boum boum gagné

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Ghostrunner (NS)

Test réalisé à partir d’une cartouche que j’ai achetée moi-même dans le commerce.

Il faut croire que le cyberpunk est à la mode en ce moment, puisque v’là-t’y pas qu’un cyborg avec des pouvoirs débarquent dans une tour du tur-fu pour aller botter les fesses à une IA maléfique qui veut transformer les restants de l’humanité en esclave (oui, ce n’est pas très original…).

Elles sont floutas, les bananas

Mourir, mourir, mourir, mourir, réussir !

Cyberpunk 2077Ghostrunner est donc un jeu de plateforme/puzzle/action à la première personne où vous incarnez un ghostrunner, une sorte de ninja robotisé hyper balèze, qui se trimballent avec une épée et tranche en deux tout ce qui bouge et éventuellement ce qui ne bouge pas. Mais le principal n’est pas forcément la partie action, mais beaucoup plus la partie plateforme : vous pouvez vous accroupir, courir sur les murs ou encore utiliser un grappin. Et tous ces éléments seront mis à contribution pour créer des parcours de plus en plus compliqués et de plus en plus semés d’embûches.

Autant le dire tout de suite : préparez-vous à mourrir. Beaucoup. Lors de mes premières parties, je mourrais en moyenne entre 200 et 300 fois par niveau pour une heure de jeu. Heureusement que les checkpoints sont (très) généreux sinon autant vous dire que ce serait quasiment injouable. Mais c’est dans l’ADN même du jeu : recommencer une séquence jusqu’à avoir la parfaite exécution, le parfait enchaînement qui permet de venir à bout de la salle ou du groupe d’ennemis auquel on a affaire.

Coupez en dos, le frameratos

Jusqu’à l’enchaînement parfait

Si la plateforme se taille la part du lion, les combats représentent quand même la seconde grosse partie du jeu. La plupart des ennemis ont leur spécificité bien sûr (bouclier, mitraillette, épée, etc…) mais ils ont tous deux points communs : ils vous tueront en un seul et unique coup et ils sont généralement très statiques. À vous donc de jouer avec le décor, de grimper partout, de passer dans leur dos, de les prendre de vitesse pour en arriver à bout.

Et voilà, vous avez un bon résumé de Ghostrunner : faire du parkour et trucider un groupe d’ennemis, vous gaufrer comme une merde dans un trou, repartir au checkpoint et recommencer jusqu’à ce que vous ayez la parfaite exécution, le tout accompagné par une bande-son synthwave qui fleure bon les années 80. Au fur et à mesure, les phases de plateforme vont devenir bien plus compliquées et exiger une plus grande coordination, les groupes d’ennemis vont avoir un placement bien plus vicieux mais fort heureusement vous allez gagner quelques pouvoirs bien sympathiques : le classique bullet time (disponible dès le départ), un projectile, etc…

Fort heureusement parce qu’il faut vraiment s’armer de patience pour finir le jeu. Non pas qu’il soit très très long (il faut compter une bonne dizaine d’heures pour en voir le bout), mais parce que vous allez mourrir un nombre incalculable de fois. Et malheureusement, ce ne sera pas toujours « de votre faute » : certaines plateformes et certains sauts restent un peu imprécis et il est parfois rageant de tout exécuter correctement pour se gameller comme une merde parce qu’un wall run ne veut pas accrocher la paroi alors que vous aviez le bon angle et la bonne vitesse, tout ça quelques mètres avant le checkpoint salvateur évidemment.

Dernière petite précison : comme nous sommes sur Switch et qu’il s’agit d’un jeu Unreal Engine 4, ne vous attendez pas à un miracle d’un point de vue technique. Le jeu n’est pas vilain du tout, mais le framerate est évidemment à 30 max (ce qu’il atteint la plupart du temps), la résolution est assez réduite et les textures et effets ont pris un méchant coup dans la tronche, surtout quand on les compare à la version PC.

Conclusation

S’il ne surprendra personne ni par son univers, ni par son propos, Ghostrunner pourrait par contre vous plaire par son gameplay très aérien, précis et exigeant, qui demande d’être concentré, méticuleux et très très patient. Quoiqu’il arrive dans le jeu, que ce soit une chute ou une balle perdue, on a toujours envie de pousser plus loin, de voir la fin du niveau.

Après évidemment, si vous ne pouvez pas supporter de recommencer la même séquence en boucle une centaine de fois, mieux vaut passer votre chemin…


Par Mortal
Le 27 août 2021 | Catégories : Analyses

Je le couperai au montage…
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