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Final Fantasy Crystal Chronicles (NGC)

Analyse de Final Fantasy Crystal Chronicles

Final Fantasy Crystal Chronicles, FFCC de son petit nom, est un jeu qui se veut très ambitieux. Tout d’abord c’est le premier Final Fantasy, saga de légende, sur Game Cube. Ensuite c’est le tout premier titre à véritablement prendre parti de toutes les possibilités de la connectivité NGC-GBA. Enfin, justement via cette connectivité, c’est un des tout premiers grands jeux d’aventure totalement en multijoueur. D’autant plus qu’il est le premier fruit d’un studio créé conjointement par Square-Enix et Nintendo, le Game Designer Studio. Très controversé, la question du jour consiste à savoir si le jeu vaut vraiment le coup.

Concernant le scénario, le monde de Final Fantasy Crystal Chronicles est un monde ravagé par le miasme, une saloperie qui traîne dans l’air et ravage toute personne en contact avec la chose. Heureusement les peuples vivant dans ce monde ont mis au point quelque chose pour s’en protéger. Les cristaux tout d’abord, qui forment un champ de protection permettant à la population de vivre tranquillement dans leurs villages. Seul problème, au bout d’un an, ces cristaux perdent de leur puissance et ne servent plus à rien. Des caravanes, dotées d’un calice permettant un petit champ de protection autour d’eux, sont alors formées pour aller récupérer de quoi alimenter ces fameux cristaux sans qui les 4 peuples du monde de FFCC ne peuvent survivre.

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Dans le monde de FFCC on découvre 5 espèces dites intelligentes. Les mogs, ces petites bestioles qu’on ne présente plus, qui ont la particularité de pouvoir survivre au miasme. Pour la suite on comptera les Clavats, (les humains), les Yukes (les magiciens), les Selkies (les voleurs) et les Lilties (les guerriers). Vous aurez donc la possibilité d’incarner un de ces quatre avatars qui ont chacun leurs atouts et défauts. Vous partirez ensuite avec votre caravane à la recherche de gouttes de myrrhe, qui sont fournies par les arbres à mana. Mais, comme par hasard, il se trouve que ces arbres ont eu la bonne idée de pousser en plein centre d’endroits infestés de monstres en tous genres. Trois gouttes, donc trois donjons, et vous pourrez restaurer le cristal et l’année se terminera ainsi. Le jeu s’étalera donc sur plusieurs années, avec la possibilité de revenir dans les donjons déjà terminés.

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Les déplacements se font sur la carte, dotée de chemins tracés, avec donc un déplacement limité. On ne va jamais réellement sur la carte, on se déplace de villes en donjons. Néanmoins, durant ces déplacements, il y a des interruptions qui arrivent aléatoirement durant les trajets. Des petites scènes viennent rompre la monotonie, agrémentant quelque peu le scénario. Cela peut être dû à une rencontre d’une caravane d’une autre ville, mais aussi une rencontre avec les brigands, avec le célèbre et mystérieux chevalier noir ou encore avec d’autres personnalités étranges tel Pierrot.

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Passons maintenant au système de combat de FFCC, quelque peu original dans le genre. Une fois lancé dans les donjons, on se retrouve avec un champ de commande de quatre places (au départ), qu’on fait défiler via L et R, où l’on trouvera tout d’abord, obligatoirement, "Attaque" et "Défense". La défense servant, logiquement, à se protéger (peu utile en réalité), l’attaque permet donc d’attaquer. Les coups s’enchaînent tels des combos, un peu de la même manière que Roy ou Marth dans SSBM avec l’attaque B+côté (pour une démonstration plus claire, cliquer ici). En plus du système de combo, une super-attaque peut être faite en gardant appuyé le bouton d’action (A) un certain temps, jusqu’à ce qu’un pointeur apparaisse, pointeur qu’on dirigera sur la cible à attaquer.

Par la suite, on a bien sûr la possibilité d’envoyer des sorts. A la base, il y a 6 sorts possibles, qu’on récupère dans les donjons, sous forme de "magilithes", en tuant un monstre ou dans un coffre. Les sorts sont les suivants : Glacier, Brasier, Foudre, Vie (pour ressusciter ses potes morts), Soin (pour remonter de la vie à ses potes ou à soi) et Esuna (qui enlève tous les statuts problématiques, comme l’empoisonnement ou la paralysie). Chacun de ces sorts peuvent être combinés. En multi, si deux persos réunissent un Brasier on aura droit à un Brasier +, plus puissant et avec une plus grosse portée. Mais en réunissant 4 sorts, on aura droit à un Brasier X, sort gigantesque prenant effet sur la quasi-totalité de l’écran en toute beauté.

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Mais les sorts peuvent être différemment mis en commun, le sort de Vie + Brasier forme par exemple le sort Sideral, très efficace contre les Boss, mais dans l’ordre inverse cela formera un sort de Somni qui ralentira énormément la mobilité de l’adversaire. En solo de tels sorts peuvent également être effectués en fusionnant les sorts dans le menu. Une fois le donjon terminé, tous les sorts amassés disparaissent de l’inventaire, qu’on récoltera dans le donjon suivant. En plus de cela, on trouvera d’autres objets. La queue de Phénix, essentiel, qui permet de faire ressusciter automatiquement votre personnage lorsqu’il meurt. A cela s’ajoute les divers aliments qui remontent la vie mais sont au final peu intéressant, le sort de Soin étant nettement préférable.

Le système d’évolution de votre personnage ne marche pas par obtention d’expérience et système de niveaux. Durant les donjons on récupère des artefacts, une fois le donjon terminé on choisit un des artefacts qu’on aura en sa possession. Ces artefacts peuvent augmenter vos statistiques que sont l’attaque, la défense et la magie (on trouvera des "+1" au départ tandis que se sont des "+7" qu’on récupérera dans les derniers donjons). Mais les artefacts peuvent aussi permettre de rajouter une place dans votre champ de commande ou un cœur dans votre jauge de vie, voir même la possibilité de jeter certains sorts sans passer par l’obtention des magilithes.

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En multijoueur on trouve une manière intéressante de récupérer les artefacts. En effet, les artefacts ne seront pas disponibles chacun en 4 exemplaires, il faudra donc faire un choix entre ceux disponibles, et entre un "force +5" et un "force +1" c’est vite vu… Il faut donc mettre en place un ordre de ceux qui vont choisir leurs artefacts. Sur votre GBA apparaîtra une fonction à remplir. De cette fonction dépendra le nombre de points que vous aurez à la fin de la partie, celui ayant le plus de points aura ainsi le privilège de choisir en premier l’artefact qu’il récupérera. Mais le côté intéressant de la chose est l’originalité de ce qu’on vous demande de faire. Cela peut être des choses classiques comme "infligez des dégâts" ou "ramassez les objets" mais aussi des conneries comme "subissez des dégats" ou "ne lancez pas de sorts" (le comble si l’on est un magicien).

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En multijoueur la GBA ne servira pas seulement à gérer votre inventaire. En plus de cela on trouvera une fenêtre, qui sera différente pour chaque joueur. Vous aurez droit à une carte, avec la délimitation des murs, et la position des joueurs. Un autre joueur aura un écran noir, avec également la position des joueurs, mais aussi des ennemis, bien que lui, il ne verra pas les délimitations de la carte, rien d’autre qu’un radar. Le troisième aura la même chose, mais avec l’indication de la position des coffres plutôt que les monstres. Ainsi, les trois écrans devront être mis en commun pour pouvoir s’en sortir, une idée intéressante et qui marche. Reste que la dernière GBA possède une indication sur les monstres, chose peu intéressante : en plein combat on a autre chose à foutre que de regarder l’écran de sa GBA.

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Dans le jeu vous aurez des relations avec votre famille à gérer. En effet, ceux-ci vous enverront une lettre après chaque donjon terminé, avec diverses informations et diverses réponses possibles, voir même la possibilité d’envoyer des objets ou de l’argent. Chouchoutez votre famille, et ils vous le rendront en vous filant du fric et de la nourriture. Envoyez une graine et ils planteront un arbre qui fournira divers fruits et légumes suivant la graine envoyée. Achetez une vache et elle ira rejoindre votre famille, ce qui vous permettra de récupérer du lait. La profession de la famille est importante également, un pêcheur vous donnera, logiquement, beaucoup de poissons, tandis qu’un éleveur vous filera beaucoup de viande. Mais on trouve des professions nettement plus intéressantes, comme les forgerons et les alchimistes…

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En plus des artefacts, les armes et équipements influent énormément sur vos statistiques, votre arme principale vous apportant entre 15 à 40 points de force supplémentaires, votre armure entre 10 à 30 points de défense supplémentaires, sans oublier votre pièce d’armure apportant entre 5 à 25 points de défense supplémentaires. Tous ces éléments passent par un chemin compliqué avant de pouvoir les utiliser. Tout d’abord vous devez trouver le schéma de l’objet, en sachant que certains schémas ne sont utilisables que par une certaine race. Dès lors, un forgeron voudra bien vous créer votre arme moyennant un certain salaire, mais pour cela il lui faudra des matériaux permettant de construire l’objet. Et des matériaux on en trouve tout un tas, pas moins de 59 outils différents, plus ou moins rares, qu’on peut acheter à des prix plus ou moins élevés, ou qui ne sont trouvables que dans certains donjons. Sans oublier que votre inventaire est assez limité et qu’on ne trouve malheureusement pas de banque pour en stocker.

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Comme je l’ai évoqué plus haut, le jeu marche par un système d’années, après avoir récupéré 3 gouttes de myrrhe une année se termine, et on passe à la suivante. Chaque donjon peut se refaire indéfiniment, mais l’arbre à myrrhe est hors-service pendant une année, le temps qu’il se ré alimente et soit de nouveau opérationnel. Si l’on va dans le donjon durant cette année où l’arbre est desséché, on ne récupérera pas de gouttes ni de lettres de la famille, mais on aura droit à notre petit artefact. Chaque donjon possède 3 niveaux d’évolution. La deuxième fois que vous irez dans le donjon (quand l’arbre est en service), ce dernier sera plus compliqué. Les monstres seront en général plus résistants, il y en aura plus, et on en trouvera des nouveaux. Les artefacts seront également plus précieux et le boss gagnera en puissance et en défense, il possèdera même de nouvelles attaques. Pour le troisième niveau d’évolution, c’est la même chose, plus d’ennemis, plus puissants, plus résistants, des artefacts de meilleure qualité, et un boss qui commencera à être sacrément puissant (un adversaire qui vous balance des foudres X à répétition dans la gueule, je peux vous dire que vous le sentez).

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En ce qui concerne le multijoueur, il offre ce fameux côté de coopération dans un jeu d’aventure qu’on attendait, bien foutu. La fusion des sorts, la distribution des rôles (l’un attaque de front, l’autre réalise des super attaques, le suivant soigne l’équipe et le dernier balance des sorts), le partage des objets et tous ces petits trucs. Dans l’action le plaisir est intense, et la discussion est essentielle, face aux plus gros monstres la panique prendra vite le dessus et vous vous mettrez à hurler dans les oreilles de vos coéquipiers de les soigner, pour leur réclamer avec pitié de les ressusciter deux secondes plus tard. Les fusions de sorts deviendront vite bordéliques, et si le perso ayant le sort de vie et de soin meurt et que malencontreusement personne d’autre ne le possède, ça commence à être l’hystérie totale. D’autant que la limite imposée par le calice et le fléau de devoir porter ce dernier posera quelques difficultés plus que problématiques : dans un moment de surcharge de monstres avec des persos en état critique, il faudra vite prendre la fuite. Problème, les 4 persos doivent resté liés et à l’intérieur du champ de protection de le calice, il faudra donc que les compagnons partent ensemble et qu’un d’eux prennent le calice avec lui (calice qu’il est d’autant plus difficile à garder dans ces moments là, un simple coup de la part de l’ennemi et vous perdez votre calice). Je vous raconte pas les enguelades…

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Au bout d’un certain moment, lorsque l’équipe commence à être bien soudée et que l’action importante du multijoueur (forcément, on retrouve plus de monstres à plusieurs) alors les stratégies pourront être mises en place et le sérieux s’installer. Dés lors la coopération se voudra plus forte, les sorts seront partagés (afin de pouvoir lancer les meilleures fusions) chacun fera en sorte d’avoir son propre sort de soin et de vie (pour éviter d’avoir les problèmes évoqués plus haut) et face à un combat contre 5 à 6 monstres en même temps, dont certains puissants, la fuite deviendra vite une solution de secours et sera nettement mieux organisée que dans la panique d’auparavant, chacun se ruant sur le calice en même temps que le chemin désert de monstres. Mais la rivalité ne sera pas oubliée, chacun ayant leurs objectifs personnels à remplir afin d’avoir la possibilité de choisir les artefacts avant le compagnon, et une fois la mort d’un adversaire, se sera la bataille pour aller récupérer l’argent ou l’objet que ce dernier laisse derrière lui.

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Dans l’ensemble ce mode multijoueur constitue bel et bien la quintessence du gameplay du titre, et offre une façon de jouer jusque là inédite. Mais au final il ne reste tout de même pas aussi supérieur que les meilleures productions du genre (MKDD, SSBM, Mario Party…) où Nintendo excelle. Ce Final Fantasy offre donc les bases d’un genre avec en prime le fait d’être le tout premier titre à véritablement exploiter les possibilités de la connectivité. Mais le problème de la caméra trop éloignée de l’action et le fait qu’on ne voit pratiquement plus rien à ce qu’il se passe lorsqu’un monstre un peu trop volumineux apparaît gâche quelque peu les plaisirs du multijoueur. Et déjà certains lui préfèrent un Zelda Four Swords +.

Reste que malgré les ragots le mode solo n’est pas la bouse infâme annoncée, et est suffisamment prenant pour aller jusqu’au bout des possibilités du titre, sans forcément se faire chier. L’originalité du gameplay, surtout pour un Final Fantasy, est de qualité et bien qu’on n’ait pas droit aux cinématiques en images de synthèse démentielles des Final Fantasy de la Playstation 1&2, ni aux invocations si spectaculaires ou aux scénarios si omniprésents on reste charmé par l’univers et le design si attachant du titre.

Présentation

Une présentation somptueuse, à vous foutre des frissons dans le dos. Une cinématique en temps réel d’environ 3mn d’une qualité époustouflante, avec les personnages du jeu et leurs styles si charismatiques, le tout orchestré par une somptueuse mélodie, doté de la chanson du titre, malheureusement interprété en anglais pour les versions occidentales (on veut du Jap, de la VO bordel !). Le tout avec le générique du jeu, dans le plus pur style cinématographique. Welcome to the Fantasy.

Graphismes

C’est énorme ! La qualité graphique est à tomber par terre du début jusqu’à la fin. On a affaire à du temps réel dans la totalité du jeu et c’est tout bonnement incroyable. Tout est propre, majestueux, magnifique. Et le plus terrible arrive avec la qualité des effets, grandioses. On est parfaitement mis dans le bain avec la scène d’intro, disposant de certains passages où on pourrait même croire avoir affaire à une cinématique en image de synthèse. Mais là où commence le vrai bluff c’est quand on se met à véritablement jouer. L’eau, déjà magnifiquement reproduite sur GameCube avec pas mal de titres, est ici parfaitement orchestrée, avec des reflets de toute beauté. Les effets des attaques sont tout aussi beaux, particulièrement les Glacier X, Brasier X et Foudre X. Mais le must reste les passages de courants de miasmes : dans certains endroits sur la carte vous aurez à traverser un courant de miasme, à ce moment le champ de protection du calice se matérialise en une beauté tellement réussie qu’elle en devient indescriptible.

Audio

Là encore, exceptionnellement réussi. La plupart des donjons offrent des musiques particulièrement réussies. Maintenant on notera tout de même la musique qu’on écoute sur la carte du jeu. Au début c’est bien sympathique, ce petit ton joyeux et entraînant. Mais au bout d’un moment cela commence à devenir stressant, énervant, même carrément chiant ! Après une vingtaine d’heures de jeu on pourrait même dire qu’il vous vient des envies de meurtre… Mon conseil est donc le suivant : lorsque vous parcourez la carte, coupez ce son de merde !

Maniabilité

L’action se fait principalement via le bouton A, qui effectuera l’action inscrite en haut de l’écran, l’action étant changeable à tout moment via L et R. Pour ramasser un objet, parler à quelqu’un ou lire un pancarte, on utilise B. En solo on fait appel au mog pour porter le calice, X sert donc à lui demander de ramasser ou de poser le calice en question. Pour avoir accès à l’inventaire on passe par Y, tandis que Start met le jeu en pause, tout simplement. Le stick C ne sert à rien, et la croix directionnelle comme le stick principal servent évidemment à se déplacer, le bouton Z n’est également pas utilisé. En multijoueur c’est pareil, à la différence qu’on retire X et Y. Ca tombe bien, X étant utilisé pour donner des ordre au mog, mog qui n’est pas présent en multijoueur. Et Y sert à utiliser l’inventaire, ce fameux inventaire est déjà sur la GBA. Une simple pression sur Select et vous passez en mode GBA, et vous pouvez donc gérer votre inventaire à votre guise. Sur l’écran, le personnage n’est donc plus capable de rien, mais restera automatiquement dans la zone couverte par le calice.

Scénario

Le monde de Final Fantasy Crystal Chronicles était autrefois un monde radieux et paisible, où les 4 races étaient réunies autour du grand cristal. Mais un jour un météore vint s’écraser sur le grand cristal, brisant celui-ci en dizaines et dizaines de petits cristaux, qui s’échouèrent un peu partout sur le monde. En plus de cela il amena avec lui le miasme, un air impur qui représente une matière toxique pour chacune des 4 races. Mais les être apprirent à vivre malgré la présence du miasme, ils s’installèrent autour des morceaux de cristaux, formant des villages à ces endroits, et s’occupèrent d’envoyer des caravanes chaque année qui ont pour mission d’aller récupérer de quoi maintenir en vie ces fameux cristaux.

le cycle de cristal s’impose dans la vie des 4 races. Ceux qui ont pour mission de récupérer les gouttes de myrrhe ont la lourde tâche de sauver, indéfiniment, leur village. Leur vie est tout le temps la même : ils affrontent les monstres, il récupèrent les gouttes de myrrhe, ils reviennent au village, et ainsi de suite. Et les villageois, quant à eux, tentent de vivre normalement malgré la peur qu’un problème arrive à leur caravane, et donc, que personne ne revienne pour les sauver de la menace qui pèse et pèsera toujours sur eux. Un donjon illustre d’ailleurs avec brio cette terrible situation : celui-ci n’est autre qu’un village qui autrefois était constamment illuminé par le soleil, mais qui n’a jamais revu le retour de leurs caravanes. Le sort fut assez horrible : les villageois sont morts, et le village est désormais infesté de monstres et d’une végétation horrible qui envahit les lieux. Il règne désormais une ambiance macabre, dans un univers totalement sombre, doté d’un cristal mort.

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Mais petit à petit, une autre quête va s’instaurer dans l’histoire du jeu, qui paraît sans fin. Nous allons d’abord avoir affaire à quelques personnages hors du commun, le Chevalier Noir surtout, ce Liltie qu’on dit plus puissant que quiconque. Petit à petit, par le biais de cet étrange personnage et de quelques autres informations qui parviendront si on y prête attention (les paroles de l’aîné du village ou encore le mog qui vous attend dans les traversées de courants de miasme). Et finalement une nouvelle quête, une quête que beaucoup ont déjà tenté de réaliser, sans succès, va s’instaurer dans le jeu. L’objectif de briser le cycle du cristal, de faire disparaître le miasme du monde, qui permettrait aux 4 peuples de vivre en paix.

Mais on découvrira rapidement un gros problème qui pèse sur les habitants du monde de FFCC. Celui de perdre la mémoire. Durant l’aventure on découvrira de plus en plus de personnages qui perdent leurs souvenirs. Cela peut être le fait d’oublier comment furent les anciennes époques. Mais cela peut aller jusqu’à oublier pourquoi on vient de sortir de chez soi… Et pour cause, puisque l’on raconte que le mal qui a détruit le cristal et amené le miasme sur le monde, est aussi quelque chose qui se nourrit des souvenirs. Et c’est sans doute la particularité de la caravane que l’on dirige qui va amener cette dernière à tenter de sauver le monde. Puisqu’à chaque action accomplie, la caravane écrira ce qui vient de se passer dans un livre, un livre narrant les chroniques du cristal, d’où le titre.

Durée de vie

Il y a 13 donjons, chacun ayant trois niveaux d’évolution, donc si on est gentil on peut dire qu’il y en a 39, plus le donjon final (qui n’a qu’un seul niveau d’évolution dans la mesure où si on le finit on a fini le jeu…). Pour ceux qui aiment finir à 100% les jeux on pourrait plutôt dire qu’il y a 73 artefacts à obtenir, 13 armes pour les Clavats, 14 pour les Lilties, 12 pour les Yukes et 13 pour les Selkies. Avec également 12 armures pour toutes les races, une de plus pour les Clavats, 10 pièces d’armure pour chaque race, une de moins pour les Lilties. Bref avant d’atteindre le niveau absolu vous avez le temps étant donné la complexité pour obtenir chaque arme et armure. Sans compter qu’il existe 32 accessoires, toutes races confondus, à obtenir, et que ces derniers (servant par exemple à rallonger la portée des attaques, à augmenter votre récupération de vie, à ne plus risquer de se faire glacer quand on subit des attaques de glaces…) sont tout aussi difficiles à fabriquer que les armes.

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Notons également que durant l’aventure sont répartis un peu partout sur la carte des habitats de mogs. A l’intérieur de ces derniers on trouvera un mog qui fera apparaître un symbole sur votre carte "mogtimbre". Certains symboles vont par paire, d’autre par trois, il en existe même un qui est tout seul. Lorsque vous avez réuni vos symboles correspondants, vous avez le droit de jouer à un mini jeu. Celui-ci n’est autre qu’une version Caravane de Mario Kart, uniquement jouable sur GBA et en multijoueur. On trouve 9 circuits différents mais dans l’ensemble le jeu est plutôt raté, bien qu’une petite partie de temps en temps est toujours agréable.

Quelques quêtes annexes sont présentes dans le jeu et viennent agrémenter la partie. Bien qu’il y en ait peu, celles-ci sont plutôt longues et bien foutues. La carte quant à elle est assez grande et les scènes cinématiques (en temps réel) intervenant dans le jeu (dont j’ai parlé plus haut) arrivent plutôt souvent et on en trouve environ 39 qui sont vraiment différentes (certaines se répètent plein de fois mais sont très proches, il s’agit généralement de la description d’un monstre). Dans l’ensemble FFCC dispose donc d’une durée de vie très honorable.

En bref…

Final Fantasy Crystal Chronicles est un bon jeu, un très bon jeu. Mais il n’est pas non plus le grand hit que beaucoup attendaient. Il a la particularité, très appréciable, d’être un titre très original, et d’être un RPG loin des combats au tour par tour et des combats fréquents dés qu’on se promène, assez lourd à la longue. Il propose un gameplay excellent et n’est pas aussi chiant que prévu en solo. Concernant le multijoueur, FFCC possède un énorme potentiel, mais assez mal exploité en fin de compte. A deux joueurs, le fun prendra, à trois joueurs, ce sera énorme, à quatre, c’est parfois trop le bordel. Si vous avez à disposition un ou deux amis et que vous avez suffisamment de câbles et de GBA pour réunir le tout, alors n’hésitez pas. Si vous avez surtout la possibilité de jouer en solo, alors c’est une autre histoire, et il sera difficile de vraiment se faire une idée si vous n’avez pas le jeu en votre possession.

Et essayer le titre en une courte partie chez un ami n’est pas forcément une bonne idée. Pour tout vous dire, la première fois que j’y ai joué, en une partie qui à duré environ 3/4 d’heure, je me suis énormément fait chier. Mais une fois que j’avais bien assimilé les bases et les possibilités du titre, j’ai tout repris à zéro, recommencé une partie, créé un nouveau perso, et là, du début jusqu’à la fin, je me suis franchement amusé. Je pense que ça dépend énormément des goûts et surtout des a priori qu’on peut se faire. Ne vous lancez pas dedans en vous imaginant que le titre ne va pas vous plaire, car sinon c’est clair que vous avez peu de chances de vous amuser. Et ne vous attendez pas non plus à une gigantesque bombe, vous risquez d’être déçu. Allez y cool, en vous plongeant totalement dans l’univers du titre, et vous risquez d’apprécier.

Les plus

+ L’aventure à plusieurs
+ La qualité graphique époustouflante
+ La qualité des effets graphiques époustouflants
+ Le concept des donjons
+ Le système de combat
+ La présentation du jeu et des donjons
+ Les fusions des sorts
+ La course de vaches :p
+ Le design
+ La zik

Les moins

– La zik de la carte principale

– Un peu plus de donjons aurait été sympathique

– 4 GBA ça coûte cher

– Il faut des amis

– La caméra

– Pas assez de quêtes annexes

La note

8/10


Par The_lascar
Le 1 mai 2004 | Catégories : Analyses

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