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Diddy Kong Racing (N64)
Analyse de Diddy Kong Racing
Gamer Summit ’97, août. Horreur. On annonce en catastrophe que le gros hit de Nintendo prévu pour Noël 1997, Banjo-Kazooie, n’est pas prêt. On remplace ce jeu par une surprise totale, un jeu à la Mario Kart, de la part de Rare, nommé Diddy Kong Racing… Diddy Kong Racing?!? La réaction de la presse est aussitôt une réaction pas très optimiste, on traite le jeu de clone, de jeu pas très original. Pourtant, cela a-t-il empêché le jeu de se vendre à 2 millions d’exemplaires? Non. Voici mes commentaires sur ce jeu.
Diddy Kong est compatible avec le Rumble Pak, qui fonctionne très bien, et on peut enregistrer fantômes, temps records et parties supplémentaires sur une cartouche de mémoire. On peut aussi enregistrer 3 parties sur L’EEPROM.
Wow. Je crois que Rare a eu accès au "microcode" plus tôt que les autres développeurs. On voit des textures excellentes, et tout, à part quelques fleurs et arbres ici et là, sont faits de polygones, même les conducteurs. Y a-t-il du brouillard? Niet! Nenni! Rare utilise aussi des trucs de réflections, des vagues et de l’eau réelle (un peu comme WaveRace) et une technique d’animation aléatoire nommée RDA. Grâce à cette technique, les huit persos peuvent être à l’écran en même temps sans ralentissement. Rare a aussi créé une architecture originale pour ses courses. Donc, des dinosaures, ptérodactyles, baleines, ainsi que des vagues exceptionnelles et des moulins géants amènent un brin de vie dans les pistes.En tout, c’est prometteur pour les jeux à venir.
Les effets sonores sont un peu "jeunes" (le bruit de l’avion ressemble plus à un rasoir), et les vois peuvent carrément vous taper sur les nerfs, mais nul ne peut contredire à propos de leur qualité. On dirait qu’il manque de logique dans les voix… disons que j’atteint Pipsy avec un missile, quel sera sa réaction: ya-hou?!? Les voix des boss laissent un peu à désirer, particulièrement le morse, dont la voix ressemble plus à un sexagénaire sur la préparation H.
Les parents de Timber le tigre, partis chez leurs amis les Kongs, vont apprendre une bien mauvaise nouvelle à leur retour: l’île a été envahie par un porc intergalactique tyran et sadique, Wizpig. À l’aide de sa magie, il a sorti le génie Taj de sa maison, bloqué l’accès des courses, autrefois la tâche du maître des courses TT, et utilisé sa magie pour hypnotiser quatre habitants de l’île pour faire d’eux ses assisstants. Timber, Pipsy, TipTup, Bumper, ainsi que d’autres contactés (soit Diddy, Krunch, Conker et Banjo) se regroupent avec le génie et TT pour vaincre le jambon ambulant.
On doit premièrement faire une course et terminer premier. De cette façon, on obtient un ballon doré. Avec ces ballons, on peut ouvrir de nouvelles pistes et lorsqu’on a complété ce monde, on affronte versus un boss. Après l’avoir vaincu, il faut revenir dans ces course, trouver 8 pièces de monnaie ET terminer premier. On bat de nouveau le boss, puis on fait les 4 pistes de suite dans un concours pour un trophée. S’ajoute un défi de TT (un peu comme "Battle Mode"), ce qui amène un gameplay un peu répétitif. Une bonne chose: certaines pistes donnent accès aux 3 véhicules (go-kart, hydroglisseur et avion). Un point faible: les pistes sont parfois courtes.
Le contrôle est excellent, sauf peut-être pour l’hydroglisseur qui est un peu trop précis. Je n’ai eu aucun problème avec la caméra, mais il y a de sérieux problèmes de clipping qui fait que l’on peut rester collé dans un mur, expérience particulièrement frustrante.
La longévité est relative, car le jeu est ciblé aux plus jeunes. Donc, ceux-çi auront un bon "challenge" à tenter d’arriver premier tandis que les plus vieux auront du plaisir à simplement ouvrir les pistes. Quelques bonis, comme Aventure 2 et obtenir TT ajoutent plus de difficulté. Diddy Kong Racing vient aussi avec deux options de langage, anglais-français (joie!) et des codes intéressants.
Finalement, l’option multi-joueurs est un peu décevante et Mario Kart est encore le roi de la montagne sur ce point.
En bref: Diddy Kong Racing a beau ressembler de beaucoup à Mario Kart, la qualité de production est quand même dans les hauts standards de Rare, et améliore sur plusieurs aspects. Donc, c’était un jeu excellent pour Noël 1997, si on se fie aux autres sorties, comme ClayFighter 63 1/3…
Par Mathieu_Menard
Le 28 décembre 1997 | Catégories : Analyses
OMG ! Cet enfoiré de Mathieu_Menard n'a même pas rempli son profil ! Il sera sévèrement puni avec du goudron, des plumes et un coup de Joy-Con (qui drift) dans le ***censuré*** !
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