Pastis pour la gorge. Coca pour le mal de tronche.
- Dr. MectonLaFlemme prodiguant d'excellents conseils contre la grippe.
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
Diddy Kong Racing DS (NDS)
Analyse de Diddy Kong Racing DS
Diddy Kong Racing est l’un des jeux que j’ai le plus apprécié sur N64. Beau, fun, jouable et avec un mode aventure inédit à l’époque, il avait tout pour plaire. Certes, il n’était pas exempt de défaut, mais globalement c’était un très bon titre. On ne peut pas dire que sa réédition sur DS soit une réussite par contre…
Diddy Kong Racingelou !
Sur la base, le jeu n’a pas bougé d’un poil, le remake du mode solo est presque parfait. Presque ? Non, un certain nombre d’irréductibles idées ont germées dans la tête des développeurs et ils ont ajouté des mini-jeux pour la DS et la possibilité d’améliorer ces véhicules… Et ils auraient mieux fait de s’abstenir !
On commence donc le mode aventure de façon classique mais une fois l’un des boss battu pour la première fois, au lieu de retrouver la course aux pièces, on est en face d’un mini-jeu aussi ridicule qu’agaçant où il faut péter des ballons tout au long des courses. Une vraie séance de torture. Pis ! Une fois le boss battu pour la seconde fois, vous terminez le niveau, mais on vous propose un autre mini-jeu où il s’agit de contrôler votre véhicule contre le boss mais seulement avec l’écran tactile. Tout simplement injouable…
On peut également améliorer ces véhicules avec des pièces récoltées dans les courses. Bonne idée a priori seulement voilà obtenir le bon nombre de pièces est très long (il y en a environ une dizaine dans chaque course) et ces améliorations coûtent la peau des roustons… Tant pis, si ça peut nous permettre de gagner plus facilement ? Même pas : chaque fois que vous achetez une amélioration, vos adversaires en profitent aussi pendant les courses alors à quoi bon ?
Bâclage quand tu nous tiens…
Vous pensiez avoir tout lu ? Détrompez-vous ! En plus de tout le reste, le niveau de difficulté et l’IA des adversaires ont été revus à la baisse et la durée de vie en prend un gros coup dans l’aile ! Même la course contre Wizpig, pourtant si difficile dans la version d’origine, ressemble maintenant à une promenade de santé.
Le jeu sent le bâclé à plein nez et il suffit d’ailleurs de voir la réalisation technique minable : en plus de ramer autant que le jeu d’origine sur certaines courses (on reconnaît bien la patte de Rare…), le jeu se paie le luxe d’afficher des décors ultra-pixelisés. Seules les voix digitalisées des personnages et les musiques sont encore à la hauteur de la version N64.
Certains détails étonnants finissent de crucifier le jeu et Rare pour ce travail à la va-vite. T.T, le personnage en forme de montre, vous accueille toujours dans l’espace de chaque niveau du mode aventure. Mais il ne vous propose pas de course en contre-la-montre, il vous informe qu’il faut passer par le menu principal pour accéder au mode Time Trial (!). Franchement navrant… Pas non plus besoin de vous fatiguer à essayer de débloquer les personnages bonus, il suffit de finir le mode aventure une fois pour gagner Taj le meilleur personnage du jeu…
Reste le mode online. La possibilité de jouer à 6 et le nombre de courses et de véhicules peut faire passer un bon moment. Mais le déséquilibre entre les personnages (qui fait qu’on a souvent des courses à deux vitesses et des abandons) et la façon plutôt étrange de choisir les courses et véhicules ternissent un peu ce multi sur Internet.
En bref…
Si au début du jeu, j’étais assez content de retrouver Diddy, tous ses amis (enfin moins quelques uns, faute de copyright) et le mode aventure, j’ai rapidement déchanté. L’ensemble du jeu pue le remake fait dans la cave de Rare par des stagiaires sous-payés et les "nouveautés" apportées ne réhaussent franchement pas le niveau. À oublier très vite.
Par Mortal
Le 18 juin 2007 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !