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Dead Space Extraction (Wii)

Analyse de Dead Space Extraction

Dernier essai d’EA sur la console de Nintendo concernant les licences « gamers », Dead Space Extraction sonne comme un ultimatum aussi bien dans le jeu qu’à l’extérieur…

Y a-t-il un monstre dans la station spatiale ?

Peut-on encore être effrayé devant un rail shooter ? Est-il encore possible de mettre le joueur dans une situation stressante dans ce genre de jeu ? Peut-on construire une ambiance et une histoire ? Sincèrement, je pensais que non. Et bien Visceral Game a réussi à me démontrer le contraire. Comment ? Et bien simplement en profitant de toutes les particularités inhérentes au genre (le fait d’être à la première personne, d’être en permanence guidé, d’être soumis au rythme de l’avancée du personnage, etc…) pour installer une narration intelligente et faire peser une ambiance lourde et glauque sur chaque partie.

Contrairement à un House of the Dead qui tente de faire sursauter le joueur à chaque mouvement de caméra, mais qui reste quand même assez fixe pour permettre de shooter, Dead Space Extraction a pris l’option de plonger le joueur dans le regard des différents protagoniste que l’on incarne. On a donc droit aux mouvements de caméra correspondant à la marche ou à la course, mais aussi aux délires, hallucinations et troubles de la perception que subit le personnage. À l’instar d’Eternal Darkness, on est parfois complètement perdu, dans un monde entre réalité tangible et visions hallucinatoires, ce qui est à la fois troublant et stressant.

On ne peut que féliciter les développeurs pour le formidable boulot effectué sur cette partie-là…

Tire d’abord, pose les questions ensuite…

Malgré l’utilisation intelligente du style, Dead Space Extraction reste un rail shooter pur et dur avec tous les défauts inhérents au genre. La mécanique du jeu est donc on ne peut plus classique : on voit les ennemis et on tire avec tout ce qu’on peut dessus. Malgré tout, l’armement à la disposition du joueur est plutôt original et intéressant : chaque arme est différente et trouvera sa place, soit par sa fonction première, soit par sa fonction secondaire, pour une situation donnée. L’usage de la télékinésie (pour ramasser des bonus, balancer des trucs sur les ennemis, leur renvoyer leur projectile) et de la stase (pour ralentir les adversaires) apporte aussi son petit côté stratégique au gunfight…

Le principe du jeu d’origine, à savoir qu’il vaut mieux démembrer les adversaires plutôt que de tirer dans le tas, permet aussi d’apporter sa petite touche d’originalité, surtout que les armes sont vraiment pensées pour ça !

D’un point de vue purement technique, les équipes de développement ne se sont pas moquées des joueurs, loin de là. La lourde ambiance est appuyée par une composition musicale crispante à souhait parfaitement adaptée et la modélisation des ennemis et des différents personnages que l’on croise pendant toute l’aventure a été particulièrement soignée. Le doublage tout en anglais, complété par des expressions faciales convaincantes, rajoute encore en crédébilité. Les décors ne sont pas en reste affichant tantôt grandeur et magnificience, tantôt exiguïté et saleté. Bref, encore une fois, du bon boulot.

En bref…

Avec son scénario intelligemment déroulé, sa technique impeccable, son ambiance sombre et gore et son atmosphère rare pour le genre, Dead Space Extraction n’est pas une tentative au rabais pour reconquérir un public Wii un peu frileux concernant les jeux « gamers », mais bel et bien un jeu techniquement soigné et, au final, très réussi. Le contraste avec le second degré de House of the Dead: Overkill est particulièrement frappant… Même si vous n’êtes pas forcément fan du genre, je ne peux que vous recommander de faire un petit essai.

Les plus

  • Ambiance glauque et sanglante
  • Techniquement très au point
  • Scénario intelligent
  • Nombreux niveaux de difficulté (comme ça, il y en a pour tous les goûts)
  • Truffé de bonnes trouvailles que ce soit pour les armes ou la vue à la première personne !

Les moins

  • Mode défi un peu anecdotique
  • Rejouabilité limitée
  • Parfois, on aimerait bien sortir des rails…

La note

7/10


Par Mortal
Le 12 octobre 2009 | Catégories : Analyses

Je le couperai au montage…
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